Palais présidentiel de Yaoundé : Le poste est il vacant à Etoudi ?
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La question de succession au palais présidentiel d’Etoudi Yaoundé refait corps. Un concept est d’ailleurs né : la succession de gré à gré, alimenté par les acteurs politiques candidats au poste. Les Etats Unis pointés du doigt.

La question sur la Dévolution du pouvoir reste préoccupante. Le « Retour à un successeur constitutionnel » est il possible ? Pour le journal L’Indépendant, L’Assemblée nationale et le Sénat, réunis en Congrès pour accorder toute son onction à Joseph Owona désigné membre du Conseil constitutionnel, au-delà de la solennité qui y en découle, cet évènement préfigure bien de manœuvres au sommet de l’Etat. Une session ordinaire aux enjeux extraordinaires. L’hebdomadaire Sans Détours quant à lui envisage « Les scenarii de l’alternance ». Entre le ‘’gré-à-gré’’ de plus en plus redouté, une révolution populaire que personne ne souhaite, et le mécanisme Juridique prévu dans la constitution du 18 janvier 1996, les éminences grises du régime s’échinent à trouver un modèle médian à même de satisfaire toutes les attentes.

Au sein du sérail, Le point Hebdo annonce des « Batailles des vice-présidents ». Pour le journal, Convaincus que le président Biya s’apprête à passer la main, des lobbies, réseaux et même des gangs sont en branle pour la succession. Comme il est fréquent dans ce genre de scenario de fin de règne, tous les coups sont permis. L’on brandit une touche constitutionnelle au gré des intérêts. Mettant l’actuelle constitution au placard. Alors, on a vite sorti des postes de vice-présidents, plaçant le Sénat hors course. Et ça chauffe autour du président de la République qui, détient encore toutes les cartes dans sa main. Mais, au-delà du sphinx politique d’Etoudi, des questions se posent, comme celle qui revient sur toutes les lèvres à savoir, quelle faction poussera plus le vice pour prendre la relève ?

Du coup, le sommet de l’Etat est entré en ébullition. Avec des batailles de positionnement. Dans cette mouvance, Le journal Réalités Plus prend fait et cause pour dire « Zéro guerre entre Ngoh Ngoh et Mbarga Nguelé ! ». De fait, Certains véhicules de la haine et inventeurs des fausses nouvelles tiennent absolument à opposer le SG de la Présidence de la République Ngoh Ngoh au DGSN Mbarga Nguelé. Il n’existe aucune guerre entre eux. Depuis 2011 qu’il est en poste le ministre d’Etat Ngoh Ngoh a remis au DGSN Mbarga Nguelé tous les dossiers que le président Paul Biya a validés sur la police. Auprès du président de la République le SG/Pr est un exécutant des décisions de son patron. Ce n’est pas lui qui décide, c’est Paul Biya. Inutile de tirer sur lui pour rien.

Le vent de succession qui souffle sur Yaoundé-Etoudi semble avoir une origine : Peter Henry Barlerin. Le diplomate Américain est-il un « Ange ou démon ? » C’est la question qui barre la une du journal Quotidien. Pour le journal, Durant ses trois ans de missions au Cameroun, l’ambassadeur des Etats-Unis a passé le clair de son temps à épingler le régime en place, à soutenir les séparatistes et à vilipender l’armée, reléguant ainsi aux calendres grecques les actions de coopération en vue de la consolidation de l’axe Washington/Yaoundé.

Fort heureusement, le diplomate américain fait ses valises le 15 juillet prochain. On dirait que Peter Henri Barlerin a débarqué à Yaoundé avec une mission précise, celle de chasser coûte que vaille le président Paul Biya du pouvoir, laissant ainsi le

Cameroun à feu et à sang. Trois ans après, le diplomate américain s’apprête à quitter le Cameroun la queue entre les jambes, pour avoir échoué sa mission…

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