Coronavirus : Des cas suspects à Koutaba
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Cette suspicion aurait créé la psychose dans les rangs.

Les soldats en stage au Bataillon des troupes aéroportées (Btap) de Koutaba, précisément au centre d'instruction des élèves sous-officiers (Cieso), vivent dans une psychose. Et pour cause, des cas suspects de coronavirus auraient été signalés. Depuis deux semaines, ils seraient en arrêt d'activités suite à un cas suspect de COVID-19 enregistré qui aurait malheureusement été dissimulé au sein de l'infirmerie de la garnison. D'après des sources proches de cette institution militaire et qui ont requis l'anonymat, le soldat qui serait atteint du COVID-19 aurait été conduit à l'Hôpital régional de Bafoussam où on annonce qu'il serait dans un état critique. Tandis que 46 autres soldats présentant les mêmes symptômes, auraient eux aussi été mis en quarantaine.

Au sein de leur entourage, on confie que ces hommes en tenue treillis qui ont des quartiers libres les week-ends, auraient contracté le virus sans le savoir, pendant ces périodes. Très souvent, ces derniers se retrouvent dans des villes voisines comme Bafoussam. L'autre piste de l'origine de la contamination serait des femmes venant de l'extérieur pour vendre les repas dans le Camp. Elles partent de Mataba, Nkoudja, Mariatou, etc.

Dans un communiqué publié le 23 avril dernier, Bertrand Tah, le sous-préfet de Koutaba a indiqué qu'un individu âgé de 65 ans résidant à Mataba a été testé positif au COVID-19. Cette autorité administrative a effectué une visite au camp du BTAP récemment, suite à une psychose qui y sévissait en rapport avec la pandémie. Une source médicale a relaté que trois cas de coronavirus ont été enregistrés à Mandja, près de Koutaba. Il ne reste plus qu'à prendre des dispositions pour soumettre tout ce camp au test.

La division de la santé militaire et le commandement des centres interarmées, seraient informés de cette situation. Le Colonel Jacques Théodore Mfomo aurait été saisi par sa hiérarchie de libérer ces militaires stagiaires afin qu'ils se confinent chacun dans son domicile, comme l'indiquerait une note confidentielle.

Si d'ici là rien n'est fait, le taux de contamination dans ce camp risque d'être trop élevé au regard de la promiscuité qui y règne. Ces soldats seraient agglutinés au nombre de 60 par dortoir. En attendant une éventuelle décongestion de la part des autorités compétentes, l'on risque la catastrophe.

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