La mort de Victor Fotso, Bandjoun et le coronavirus
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Le milliardaire-Homme d’affaires Victor Fotso est mort à Paris. A Bandjoun, dans la région l’ouest- Cameroun où il vient d’être porté Maire de le Ville, on a de la peine à porter le deuil. A cause du corona virus.

Avec lui, c’est une génération d’hommes d’affaires originaire de la région de l’ouest du Cameroun qui s’en va.

Le quotidien La Nouvelle Expression révèle que « Jean Samuel Nouthogouin, l’une des plus grandes fortunes du Cameroun était décédé dans la nuit du 10 Janvier à Paris. Un an plutôt, c’était Kadji Defosso, le patron des entreprises éponymes, le 23 Aout 2018 en Afrique du Sud.

Cette série noire avait été inaugurée par André Sohaing le 23 juillet 2015 » Le 20 Mars dernier, l’ami du président a tiré sa révérence, après ue longue maladie. Victor Fotso, le patriarche de Mbouo-maire de Bandjoun a quitté la scène dans la capitale Française à l’âge de 94 ans. Pour ce richissime homme d’affaires qui a batit un empire économique au Cameroun comme ailleurs, on a embouché les trompettes à Douala, sous la plume de Martin Camus Mimb, journaliste « Les carillons de la célébration ont sonnés. Levons nous, prenons le chemin de Hiala, le paradis de la réussite, offrons lui la symphonie de l’éternité. Merci grand homme » En fait de mort, il s’agit plutôt de la célébration d‘une vie, un parcours d’un bâtisseur qui a marqué une génération.

A Bandjoun ou il vient d’être élu Maire de la ville, on pleure les poings fermés, on étouffe. Un « deuil sous la menace du corona virus » La ville tarde à porter le deuil après la disparition du capitaine d’industries. Et pour cause « l’accès au domicile du défunt est très filtré à cause de la pandémie qui secoue le monde » Au dehors, c’est le calme plat. L’annonce de la nouvelle, le sous préfet de Bandjoun, accompagné par des éléments de maintien de l’ordre a apposé des scellés sur les portes du maire décédé.

La Nouvelle Expression écrit que « Les femmes ont accourues à l’annonce de la nouvelle vers son domicile. Elles ont été éconduites. C’est à partir du portail qu’elles ont versés des gouttes de larmes en signe de compassion et implorer le tres haut de l’accueillir auprès de lui » Ici on confesse que ce geste n’est nullement un signe de condescendance, mais participe plutôt au mesures du gouvernement pour faire face à la pandémie du corona virus.

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