Tuerie de Yoruba : Le gouvernement se prononce
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C’est en réaction aux accusations portées contre l’armée camerounaise après un affrontement avec les sécessionnistes le 29 février dernier.

«Dans la matinée du mardi, 25 février 2020, des individus lourdement armés ont attaqué le chantier de construction du poste de commandement de la 5e région militaire interarmées, au quartier Mendankwe à Bamenda », renseigne un communiqué du ministre de la Communication, René Emmanuel Sadi signé le 2 mars 2020. Les hors la loi, « en embuscade autour du site ont ouvert le feu sur le véhicule de marque Toyota Hilux double cabine, transportant les ouvriers ainsi qu’une unité d’élite de nos forces armées, chargée de la protection du chantier en construction », fait savoir le document.

Le bilan de cette attaque est de « deux morts, à savoir, le soldat de 2e classe (Arnaud Gautier Manga Folefack) et un technicien civil du chantier. Trois blessés ont également été enregistrés dans les rangs de l’armée et cinq otages civils (enlevés par les sécessionnistes), parmi lesquels, le chef de chantier. L’on dénombre également des pertes matérielles, dont des objets militaires. Quelques jours après, l’armée camerounaise a initié une opération de ratissage. Cette dernière menée conjointement par plusieurs composantes appartenant à la 5e région militaire interarmées, a été conduite dans la nuit du 28 au 29 février 2020, au quartier Yoruba, dans la localité de Small Babanki, arrondissement de Tubah, département de la Mezam, région du Nord-Ouest, fait savoir le communiqué.

Celle-ci, a permis de découvrir un retranchement fortifié des bandes armées sécessionnistes, situé dans l’enceinte de l’Ecole publique de Nkar, non loin de la chefferie traditionnelle de Mandankwe. Il s’en est suivi un affrontement entre les éléments de l’armée et un nombre considérable de sécessionnistes armés. Le leader de cette mouvance, le nommé Richard Nformumbang Ndango, alias « Général Fire man », ainsi que plusieurs de ses combattants ont été neutralisés. Ce n’est pas le premier « général » ambazonien capturé par les Forces de défense et de sécurité (Fds) camerounaise.

Cette riposte des Fdc, peut-on lire dans le communiqué, fait l’objet, depuis le 29 février dernier, « d’une propagande mensongère à travers les médias en ligne, accusant l’armée d’avoir tué 15 personnes, dont cinq femmes et quatre enfants, au quartier Yoruba ». Le communiqué du 2 mars dernier avait donc pour but d’apporter donc la version des faits du gouvernement, afin que nul n’en ignore.

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