AFFAIRE CALIBRI-CALIBRO : LES ELUCUBRATIONS DE CELESTIN DJAMEN
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CAMEROUN :: AFFAIRE CALIBRI-CALIBRO : LES ELUCUBRATIONS DE CELESTIN DJAMEN :: CAMEROON

D'abord j'aimerais dire à Monsieur Djamen qu'il n'est pas indispensable pour faire la politique de s’attribuer des diplômes universitaires que l'on n'a pas.
 
Qu'il dise dans quelle école en France et en quelle année il a obtenu tel ou tel diplôme. Chacun pourra le vérifier.
 
J'en parle ici parce que Djamen (dans ses derniers billets), traite certains Camerounais dignes de pseudos intellectuels et d'autres de « sous-développés mentaux ».
 
Sur le fond, je ne suis certainement pas étonné par la faiblesse de son niveau d’analyse politique et surtout de sa culture politique ou idéologique.
 
Qu’a donc fait de mal le jeune héros Calibri pour être insulté par un homme qui se voyait déjà à un poste où on l’appellerait « Monsieur le Maire » ? Devant Macron, le courageux et humaniste Calibri s’est fait le portevoix des milliers de Camerounais inutilement assassinés dans le NOSO, des prisonniers politiques croupissant arbitrairement dans les geôles infectes de la dictature mais surtout de cette jeunesse condamnée sur les routes de l’exil (Méditerranée, désert).
 
S’attaquer à Calibri, c’est s’attaquer à la diaspora résistante, voire au peuple Camerounais (qui se réjouit en ce moment des points marqués contre la tyrannie).  Qui sait si le geste de ce héros de la BAS (qui mérite respect et protection) va permettre de sauver des vies ?
 
Hier, ce sont les actions de la BAS et de la diaspora qui permirent des pressions favorables à la libération de Monsieur Djamen. Pourquoi cet ingrat ne s’en s'en était-il pas plaint quand il était en prison ? N’est-ce pas cette même diaspora scandait déjà aux manifestations : « Monsieur Macron, parlez à monsieur Biya » ? La BAS et la diaspora se sont faits gazer en Suisse et ailleurs pour la liberté de Djamen...
 
En quoi demander de sauver des vies ou de libérer des prisonniers politiques, c’est se soumettre au Blanc ? Peut-on être sain d’esprit et laisser couler le sang de ses frères parce qu’il ne faut pas solliciter l’aide du Blanc ? Nest-ce pas l’aveu d'impuissance des gens comme Djamen et des acteurs nationaux de faire arrêter ces horribles crimes qui pousse à solliciter les pressions extérieures efficaces ?
 
Ce ne sont certainement pas les belles élucubrations pseudo panafricanistes, nationalistes ou souverainistes qui ont permis à Djamen de goûter l'air frais de la liberté.
 
Au moment où le président légitime Kamto fait une tournée dans la diaspora pour remercier ses compatriotes, les attaques de Djamen sont inacceptables, d'autant plus que ces valeureux diasporins sacrifient parfois le travail, la famille et le temps précieux en Occident pour se préoccuper du sort de leurs compatriotes de l’intérieur.
 
Djamen a-t-il seulement conscience du nombre de Camerounais que l'insouciant dictateur pourrait éliminer pour continuer de rester au pouvoir? 
 
Combien de morts faut-il donc pour que Djamen ( et ses theories ahurissantes) arrête le génocide?

Depuis la nuit des temps, les hommes politiques Africains et du monde interpellent, invitent ou exhortent la "communauté nationale et internationale" à agir dans un sens ou dans l'autre. Est-ce à dire que pour Djamen, la communauté internationale est uniquement constituée de Camerounais ou d'Africains?

N'est-ce pas là ce qu'on pourrait qualifier de degré -1 de l'analyse politique?
 
Par ailleurs, Ndjamen semble complètement ignorer l'histoire du monde et de la lutte des peuples ...Laissant croire que les ingérences étrangères sont forcement mauvaises (sauf quand elles sont favorables à l'impitoyable dictateur).
 
Les USA avaient bénéficié du soutien des officiers français comme Lafayette dans leur lutte de libération sans être soumis aux Français ni à d'autres...
 
L'Afrique du Sud de Mandela est un autre exemple très emblématique de l'ingérence internationale... Cela n'a pas fait d'elle un pays soumis...
 
La Birmanie sans les pressions américaines et internationales, en seraient où aujourd'hui? 

Aung San Suu Kyi serait encore en prison...
 
En quoi la Birmanie est-elle moins libre ou plus soumise que le Cameroun de Biya où la vie humaine n'est même pas considérée?
 
On peut multiplier ces exemples.
 
Il est donc plus que temps pour les véritables partis de changement et notamment le MRC de comprendre que les chasseurs de poste sont un danger pour la lutte de la renaissance Camerounaise.

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