Plus de 77 millions extorqués au recteur Ngaoundéré.
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L’argent était destiné à l’achat de 256 boeufs pour un ranch familial.

C’est depuis le 6 aout 2019, qu’Oumarou Bokala, infirmier vétérinaire en service à l’école des sciences et médecines vétérinaires (Esmv) de l’université de Ngaoundéré est écroué à la prison centrale de la ville. Il est accusé d’avoir extorqué plus de 77.000.000 FCFA à Melo Yogo Fupke, 25 ans et à Uphie Melo Chinjé, recteur de l’université de Ngaoundéré. Ladite somme était destinée à l’achat de 256 boeufs pour un ranch en constitution pour la famille Melo, dans une bourgade de Ngaoundéré.

Las d’attendre, le jeune homme d’affaire qui avait choisi l’infirmier vétérinaire sur insistance de sa mère, recteur à va demander à Oumarou Bokala, son intermédiaire de lui faire partir de Ngaoundéré une vingtaine de boeufs. Face à la réticence de ce dernier, madame le recteur et son fils vont déposer une plainte à la légion de gendarmerie de l’Adamaoua. La suite, Oumarou Bakala est interpellé et conduit à la brigade de gendarmerie de Bideng puis transféré le 06 aout 2019 à la prison centrale de Ngaoundéré.

Lors des enquêtes il va reconnaitre les faits, avant d’accuser un certain Abdoul Moumini, un éleveur résidant dans la ville de Douala à qui il a remis la somme de 22.000.000FCFA pour l’achat de 35 veaux et 15 vaches. Les enquêteurs sont conduits dans le village où sont gardées les bêtes. A la surprise générale aucune bête ne s’y trouve. A la question de savoir où se trouvent les 206 autres bêtes, l’accusé reste muet. Rencontré par le Jour, Oumarou Bokala reconnait les faits. Joint au téléphone par le Jour Melo Yogo Fupké, la victime de l’infirmier vétérinaire s’est refusée de tout commentaire.

« Je ne peux rien vous dire parce que la justice a été saisie et je serai de retour au Cameroun après mes vacances » a-t-il déclaré. Au mois de mai 2019, lors du déclenchement de l’affaire, Melo Yogo Fupké que votre journal avait rencontré à la légion de gendarmerie avait nié toute relation avec Oumarou Bokala. « Je ne connais pas ce monsieur. Je suis ici pour l’achat de 10 boeufs pour les revendre au Gabon. Il n’y a pas une affaire de 200 boeufs » expliquait le jeune revendeur de boeufs.

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