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© Cameroon Tribune : Mireille ONANA MEBENGA
- 21 Aug 2019 01:08:00
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CAMEROUN :: Sodiko-Bonabéri : Un immeuble sème le danger :: CAMEROON
A moitié effondré au milieu de plusieurs habitations, le bâtiment fait peur aux voisins.
Une semaine après l’ultimatum de 48 heures du sous-préfet de l’arrondissement de Douala IV Jean-Marc Ekoa Mbarga, sommant les locataires du R+2 à moitié effondré et qui sème la panique du côté de Sodiko de partir, ces derniers sont toujours là. Le bâtiment abrite deux églises dites « de réveil » et une école primaire clandestine, qui se préparait pour la rentrée prochaine des tables-blancs étant déjà disposés selon des informations recueillies sur les lieux par CT.
A bien y regarder, rien ne laisse présager un éventuel départ ces jours-ci de ses occupants. Sur le bâtiment dé- labré est pourtant apposée la croix de Saint-André et la marque « A démolir » de la Communauté urbaine de Douala (Cud). Le portail des camerounais de Belgique.Ces mesures, malheureusement, n’ont pas encore eu de l’effet. Tout autour, le décor présente des habitations construites en matériaux provisoires, des toilettes à ciel ouvert, le tout dans une promiscuité indescriptible. C’est le commissaire Tozzy Mbengue, du 19e arrondissement de Douala, qui a saisi le sous-préfet de Douala IV de cette situation il y a quelques jours. Dans son rapport, il fait état d’un immeuble qui s’effondre progressivement.
Immédiatement, sapeurs pompiers et forces de maintien de l’ordre, sous la houlette du sous-préfet, sont mobilisés. Une descente de terrain est effectuée. Le constat est clair : non seulement le bâtiment existe, mais il présente de réels risques d’effondrement, et en plus abrite des églises et une école primaire… Selon Jean-Marc Ekoa Mbarga, le propriétaire n’a pas pris la peine de respecter les consignes de la Cud, qui étaient de procéder à la destruction de son immeuble. « Nous l’avons encore trouvé debout, en dehors du pan qui s’était écroulé », a expliqué le sous-préfet. Le propriétaire, dont l’identité n’a pas été révélée, aurait estimé, en présence du sous-préfet, que l’écroulement d’un immeuble est une catastrophe naturelle.
« On a demandé aux gens qui occupent l’immeuble de le libérer, et demandé à ce monsieur d’observer les indications qui ont été marquées sur les murs par la Communauté urbaine », a indiqué Jean-Marc Ekoa Mbarga. Affaire à suivre puisque le bâtiment continue de constituer une menace .
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