« Marches blanches » : 74 militants du Mrc détenus au Sed libérés
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Le parti dénonce des tortures sur ces personnes interpellées lors des manifestations du le 1er juin, à Yaoundé.

74 militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) dont six femmes, interpellés lors des « marches blanches » organisées par le parti, le 1er juin dernier et gardés à vue dans des cellules du Secrétariat d’Etat à la Défense (Sed), à Yaoundé, ont été libérés hier en matinée. A en croire le porte-parole du président national de cette formation politique, ces personnes auraient subi des tortures pendant leur détention. Le portail de la diaspora camerounaise de Belgique. « Ceci ne restera pas impuni, assurément ! La rigueur de la loi rattrapera tôt ou tard ceux qui prennent les Camerounais pour de simples animaux destinés à l'abattoir », a juré Olivier Bibou Nissack, hier lundi. La veille, dimanche, 19 autres manifestants gardés à vue au niveau des renseignements généraux avaient été libérés. Sept et quatre militants ont également recouvré la liberté respectivement à Bafoussam et Bangangté, dans la région de l’Ouest. Ce qui porte à 104 le nombre de personnes déjà libérées sur les 354 arrêtées samedi dernier.

A Douala, hier, 19 manifestants ont été déférés au Tribunal de première instance du Wouri, Bonanjo. Les autres, dont le premier vice-président du Mrc, Mamadou Mota Yakouba, détenu à la direction de la police judiciaire (Drpj), le conseiller spécial de Maurice Kamto, Paul Marie Biloa Effa, le responsable régional du parti dans le Sud, Apollinaire Oko’o, entre autres cadres, étaient toujours en détention au moment où nous mettions sous presse. La plupart d’entre eux n’ont toujours pas été présentés au juge. Cependant, ils subiraient une série d’auditions en l’absence de leurs conseils. L'info claire et nette. Le collectif d’avocats du Mrc dénonce « la violation par la police, des règles de déontologie policière qui guident l’action administrative policière, à l’occasion des manifestations publiques ; et l’entrave des autorités de police à l’exercice de la profession d’avocat ». Le parti promet qu’il engagera judiciairement la responsabilité des chefs de la police et de la gendarmerie auteurs de ces « pratiques hitlériennes ».

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