Vih-sida en Afrique subsaharienne : Forcer le politique
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Vih-sida en Afrique subsaharienne : Forcer le politique :: AFRICA

Être atteint de sida équivaut presque à une condamnation à mort quand on vit en Afrique subsaharienne écrivait Manuel Perez il ya de cela quelques mois dans la rubrique des lecteurs du journal le Métro. En dépit des actions menées ici et là par les ONG locales africaines en matière de sensibilisation des Mst Sida, le taux de prévalence demeure toujours élevé en Afrique.

Dans le cadre des activités consacrées au VIH SIDA, ce samedi 16 février 2019 s'est tenue, de 10h30 à 13h30, dans l’auditoire K de la VUB à Bruxelles, une série de conférences débat sur le SIDA avec comme thème : « Accessibilité aux ARV en Afrique et en Europe ».

Tout commence à 10h30 par la diffusion du documentaire du Docteur Kuissi Nadège intitulé "Tourbillon du petit coin ". Le public a du déceler un certain nombre de conclusions. Si le VIH ne se guérit pas encore, il se soigne désormais grâce aux ARV, (médicaments anti rétroviraux) mais, tous n’ont pas accès en Afrique subsaharienne à cause de la pauvreté.

Selon les experts belges en la matière invités pour la circonstance, En Belgique par exemple, il y a 1000 nouveaux cas par an et l’accessibilité aux soins est assurée pour toutes ces personnes, par la mutuelle notamment. Et les ARV remboursés.

Que dire de l'Afrique subsaharienne ?

« L’Afrique noire ne représente que 10% de la population mondiale, mais elle concentre plus 60% des personnes atteintes par le VIH SIDA dans le monde ». En 2017 selon les chiffres de l'Onusida, « 25,8 millions de personnes vivent avec le Sida en Afrique subsaharienne, dont 3,2 millions nouvellement infectées, et 2,4 millions en sont mortes. » Avec ces chiffres, on assiste à une diminution de l’espérance de vie d’au moins vingt ans.

À titre d’illustration il y a moins de 1% de la population au Sénégal, touchée par le VIH SIDA alors qu’en Ouganda ce chiffre était déjà arrivé une fois à 15%. Le cas de l'Afrique du Sud, du Botswana de la RD Congo demeure inquiétant parmi tant d'autres pays.

Quelles leçons tirer de ce séminaire ?

Dans les pays de l’Afrique Subsaharienne, le pouvoir politique porte une grande responsabilité dans la propagation de la maladie suite à la défaillance de leurs politiques sanitaires.

Des milliers de personnes contractent régulièrement la maladie par ignorance. Ne devrait-on pas amplifier les campagnes d’éducation pour l’utilisation du préservatif et pourquoi pas pour l’abstinence quand on n’a pas un partenaire sûr ?

Dans plusieurs contrées, le nombre de médecins par habitant est dérisoire. Et pire, le salaire proposé aux médecins est insignifiant, sans compter l’absence des infrastructures et du matériel adéquat.

La pauvreté des populations fait le lit d’une propagation rapide du VIH Sida en Afrique. Si les Etats étaient mieux gérés, il serait possible d’accroître la richesse nationale et mettre ainsi à l’abri bien de personnes.

L’instabilité politique ne permet pas d’asseoir des politiques à long terme. Or, la lutte contre le VIH SIDA s’inscrit dans la durée.

En attendant, il est du devoir de chacun de nous d’interpeller à tout instant, les amis et connaissances, sur les dangers du VIH SIDA.

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