Drame familial à Douala : Un enfant meurt après le refus de sa mère d'utiliser l'argent des courses
CAMEROUN :: SOCIETE

CAMEROUN :: Drame familial à Douala : Un enfant meurt après le refus de sa mère d'utiliser l'argent des courses :: CAMEROON

Un drame familial bouleversant s'est produit à Carrefour Ari (Douala III) où Junior, six ans, est décédé suite au refus de soins de sa mère. L'affaire révèle des tensions conjugales aux conséquences tragiques.  

Les faits  
Alphonse, forestier de 51 ans, a confié 100 000 francs CFA à son épouse Sylviane pour la ration mensuelle avant son départ en mission dans l'Est du Cameroun. Trois jours plus tard, apprenant que leur fils unique était gravement malade, il a exigé que Sylviane utilise cet argent pour les soins médicaux. Malgré sa promesse de remboursement rapide, elle a catégoriquement refusé, exigeant un nouveau virement.  

L'urgence ignorée  
Pendant deux jours, Sylviane a maintenu sa position, tandis que l'état de Junior empirait. Alertée par Alphonse, la tante de l'enfant s'est précipitée au domicile familial à Nylon (Douala III) pour découvrir l'enfant "tout pâle". Le transfert à l'hôpital s'est révélé trop tardif. Le décès de Junior, unique enfant du couple, a été prononcé dans la nuit du 22 mai.  

La défense controversée  
Sylviane justifie son refus de soigner par des dettes préalablement réglées avec l'argent des courses. "Elle déclare avoir remboursé des créances avec la somme reçue", précise une source proche du dossier. Alphonse, désemparé, consulte désormais son entourage sur les démarches à entreprendre contre son épouse.  

Questions en suspens  
- Pourquoi Sylviane a-t-elle priorisé des dettes sur la santé de son enfant ?  
- Existe-t-il des antécédents conjugaux expliquant cette méfiance ?  

Un deuil impossible  
Alphonse a déposé le corps de son fils à la morgue avant d'alerter les autorités locales. Ce drame évitable interroge sur la protection de l'enfance au Cameroun et le rôle des communautés dans le signalement des familles à risque.  

La mort de Junior souligne l'urgence de mécanismes d'alerte précoce dans les quartiers précaires. Si la justice doit trancher sur la responsabilité pénale de la mère, cette tragédie rappelle que la santé des enfants ne peut dépendre de conflits adultes. 

Lire aussi dans la rubrique SOCIETE

Les + récents

partenaire

Vidéo de la semaine

évènement

Vidéo


L'actualité en vidéo