ADEL KATT, LA MERE DU ZIGOULOU REVIENT EN REINE
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FRANCE :: ADEL KATT, LA MERE DU ZIGOULOU REVIENT EN REINE

Il est des voix qui se renouvellent chaque jour, des artistes qui s’effacent un temps, se retirent pour se ressourcer, puis reviennent en force. Et comme le temps, souvent, n’est pas jaloux, il prend le soin de les sublimer. Adel Katt est de celles-là. Elle ne revient pas, elle réapparaît, telle une étoile cachée derrière les nuages – fidèle à elle-même, mais encore plus belle. Le 7 juin prochain, au Salon Hoche à Paris, aux côtés du mythique Henri Dikongué et de l’incontournable Charly Djom’s, elle foulera à nouveau la scène, là où elle appartient, là où le cœur bat plus fort. Ce spectacle qu’elle s’apprête à offrir sera comme un cadeau d’amour à ses fans, privés de sa présence scénique depuis trop longtemps. Un moment rare, suspendu entre élégance, musique et tendresse.

 

Adel Katt est aujourd’hui une chanteuse de mémoire, car ses chansons créent une atmosphère unique, un lien invisible entre les âmes d’ici et d’ailleurs. Son nom rime avec finesse, vérité et classe. Voilà plus de quinze ans que sa voix m’accompagne dans les rues de France – douce, limpide, enveloppante. Il n’est pas exagéré de dire qu’elle a atteint une maturité musicale rare, dans le calme, la discrétion et l’excellence. Ses chansons ont apaisé des chagrins, réveillé des tendresses, et fait danser des villes entières. Elle a inventé le Zigoulou, un rythme d’inspiration ivoirienne, elle qui considère la Côte d’Ivoire comme sa seconde patrie, bien qu’elle soit camerounaise de naissance. Ce rythme chaud, langoureux, elle l’a façonné comme un pont entre deux peuples, deux rives d’un même amour musical. Elle revient donc, comme on revient à la source, les bras chargés de mélodies nouvelles, mais toujours marquée  de cette pudeur rare dans le monde du spectacle. Avec elle, tout est raffinement.

Adel Katt respecte son corps comme elle respecte sa scène. Elle chante comme on respire, elle danse comme on aime. Elle ne parle pas beaucoup, mais quand elle chante, c’est l’Esprit qui souffle. Et l’on reste silencieux, humble, face à tant de beauté maîtrisée, à tant de talent offert sans masque ni artifice. Derrière chaque mélodie, il y a une femme souveraine. Derrière chaque chanson, une confidence, une parole douce adressée à son pays, à ses proches, à ses origines. Adel Katt est une note majeure dans la symphonie de l’identité. Une voix unique dans le chœur des âmes fidèles. Lorsqu’elle interprète « Mon Pays », c’est toute la patrie qui s’éveille. Cette chanson aurait pu devenir un hymne national tant elle bouleverse, tant elle rassemble. Elle ne célèbre pas qu’un territoire : elle embrasse l’âme d’un peuple, ses blessures, ses espoirs, ses silences.

 

Elle parle à ceux qui se sentent déracinés, à ceux qui cherchent encore le chemin vers eux-mêmes. La musique d’Adel Katt est une thérapie de l’âme. Elle n’a pas besoin d’artifice : elle soigne par la sincérité de sa voix. On dit souvent que la classe ne s’apprend pas – qu’elle est innée. Adel Katt en est la plus belle preuve. Aucune autre artiste ne porte ainsi la beauté sans excès, le raffinement sans arrogance. Elle pourrait être muse, reine, ou sage : elle est tout cela à la fois. Un don de Dieu, un chef-d’œuvre en chair et en chanson. Adel Katt, la mère du Zigoulou, la perle discrète du Cameroun, revient parmi nous. Et avec elle, c’est un peu de notre Afrique qui se redresse – fière, douce, élégante, infiniment vivante. Le rendez-vous est pris : le 7 juin à Paris, au Salon Hoche.

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