En l’espace de trois jours, la capitale camerounaise est secouée par la disparition successive de trois hauts responsables de la Police nationale. Le plus récent, le Commissaire de Police MENGUE, en service au Commandement Central du GMI à Soa, en périphérie de Yaoundé, a été retrouvé sans vie ce 17 avril. Son corps était en état de putréfaction avancée.  

Cette macabre découverte survient à peine 24 heures après le décès du Commissaire BA'ANE MEBOULOU, en poste au Commissariat Central des Renseignements Généraux du Mfoundi. La veille, le Commissaire Divisionnaire Donal EKWOGUE EDONG, supérieur hiérarchique de Mme BA'ANE, avait également été déclaré décédé.  

Les circonstances exactes entourant ces trois disparitions restent à ce jour inconnues. Aucune information officielle n’a pour l’instant établi de lien entre ces décès successifs. Une enquête est attendue afin d’éclaircir cette série d’événements inhabituels, qui suscite de nombreuses interrogations et une vive inquiétude au sein de l’opinion publique.  

Une situation qui interpelle  
La rapidité et la nature mystérieuse de ces disparitions soulèvent des questions sur la sécurité des forces de l’ordre au Cameroun. Les autorités n’ont pas encore communiqué sur d’éventuelles causes criminelles, mais l’absence de détails alimente les spéculations.  

Attentes d’une enquête transparente  
La population et les proches des défunts réclament des réponses claires. Les affaires criminelles impliquant des officiers de police ne sont pas rares, mais une telle concentration en si peu de temps est inédite. Les observateurs espèrent une enquête approfondie pour éviter toute instrumentalisation politique ou médiatique.

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