Assassinat de Shalom à Bangangté: Blocages autour de la reconstitution des faits
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Le père de la fillette sodomisée et tuées  dénonce des manœuvres orchestrées par la police locale qui redoute l’inculpation de Melanie Kum, en service au commissariat de Bangangté.. .

« Un avertissement pour tous ceux qui ont tué cet enfant : lisons Mathieu 7:12: tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites le de même pour eux, car c'est la loi et les prophètes. Tsemo shalom elalie grâce tuée à l'âge de 6 ans par les inconnus sera vengée MILLE FOIS PAR DIEU c'est incontournable et irrévocable.Aimerais tu qu'on tue ton propre enfant de la sorte?  Évitez les mensonges des faux prophètes : Jérémie 23:1, malheur aux faux prophètes. Lisez encore ce passage Génèse 4: 8, Caïn tua Abel, la voix du sang de Shalom crie de la terre jusqu'à moi dit l'Éternel.  Dieu vengera Shalom après son enterrement. Que tous qui ont tué cet enfant, qu'ils se repentent avant son enterrement à l'ouest si non tous seront maudit avec toutes leurs familles, leurs enfants et leurs femmes ». C’est en ces termes que le pasteur Jonas Tam, a affirmé, le dimanche 17 mars 2024, sa détermination à œuvrer afin que les assassins de la petite Shalom Tsemo connaissent une sanction divine.

Cet homme Dieu que la justice divine constitue un excellent rempart face à la justice humaine gangrenée par la corruption et le trafic d’influence. Reste que, selon des informations puisées à bonne source, la Division régionale de la police judiciaire de l’Ouest à Bafoussam, a bouclé l'enquête depuis la semaine dernière. Seulement, le Procureur de la République, près des tribunaux de Bangangté, n’a pas donné son onction aux hypothèses brandies par la police qui disculpent le Dr Jerry Kum et son épouse, la policière Mélanie Kum. Il a exigé la reconstitution des faits et une contre expertise d'un autre médecin légiste.En attendant que le dossier soit transmis au niveau du juge d’instruction pour la poursuite de l’information judiciaire, avant son renvoi devant le Tribunal  de grande instance de Bangangté pour la phase du jugement.

Le commissariat n’est pas prompt à collaborer pour suivre les nouvelles orientations que l’a paquet de Bangangté donne à cette affaire. Sous cape, les policiers disent redouter le soulèvement des populations.
« c'est cet attitude inhumaine de cette commissaire qui va susciter un soulèvement », pense le père de la fillette assassinée, le missionnaire Dounya Fendju. «  Qui protège t'elle ? », s’interroge -t-il. »

En rappel, depuis l’annonce du décès de notre fille qui a été kidnappée, sodomisée et assassinée, je reçois de nombreux coups de fils. Certains interlocuteurs expriment leur indignation face à cet acte  atroce ; les autres , pensent que nous avons été négligents. Nous sommes dépassés. Notre pays est-il devenu un Etat où les enfants ne peuvent plus aller et venir paisiblement ? Les parents doivent-ils jouer aux gendarmes pour sécuriser les enfants sur la route de l’école et au même moment chercher de l’argent pour les nourrir et payer les frais de scolarité ? », s’interroge le missionnaire Dounya  Fendju, père   de la petite Shalom. Il demande l’intervention de l’Etat du Cameroun et souhaite une mobilisation de l’opinion nationale et internationale pour le triomphe de la verité afin que cette situation ne se reproduise plus.  

Homme de prière et de foi, ce missionnaire tient à ce que la manifestation de la vérité triomphe dans le cadre de l’enquête préliminaire confiée à la Division régionale de la police judicaire de l’Ouest(Drpj) de l’Ouest à Bafoussam. Cette exigence est autant pertinente que jusqu’à trad dans la soirée le mardi 12 mars 2024, le père de la petite Tsemo Shalom n’a ni été convoqué ni été appelé par la la Drpj de l’Ouest à   Bafoussam. Ce qui traduit une certaine lenteur…

D’ailleurs, le samedi 09 mars dernier, au moment de notre passage au niveau de la maison où la dépouille de la petite Shalom aurait été trouvé , ses occupants(le Dr Kum Jerry Ngah, chef du district de santé de Bangourain dans le Noun, et sa femme , la policière,Melanie Kum) déménageaient à l’aide d’un Pick Up de couleur blanche immatriculé Ca. Cette résidence est à environ à 300 mètres de celle occupée par le missionnaire Dounya et sa famille. Ce déménagement soudain de la famille Akum renforce les suspicions au niveau de leur implication en qualité de commanditaire ou de complice de crime crapuleux qui allonge la série noire des enlèvements suivis des assassinants des enfants à Bangangté comme dans les autres villes et campagnes du Cameroun. 
Le comportement controversé de la police 

Selon des informations publiées la semaine dernière par la presse en ligne, «  la nature exacte des blessures subies par la petite victime ».  Ce journal en ligne rapporte que  «  ce qui aggrave encore la situation, c’est le comportement de la police locale de Bangangté. Au lieu de coopérer avec la famille éplorée, les autorités ont caché l’information et ont refusé à la famille l’accès au corps de Dounya. Cette attitude a alimenté la suspicion autour de l’affaire et a suscité l’indignation de l’opinion publique locale. »

Franklin Kum , le neveu de Dr Kum Jerry Ngah, le mari de la policière, a été interpellé et placé en garde à vue. Les circonstances exactes entourant le crime demeurent floues, mais l’implication de la policière et de son mari soulève des questions troublantes. Ce jeune homme interpellé est passé aux aveux. Alors que ces parents adoptifs, le couple Kum, clament totalement leur implication. « Ce garçon interpellé, Franklin Kum, nous l’avons appris, est arrivé à Bangangté le 25 février 2024. Comment a-t-il pu reconnaitre et enlever l’enfant sur la route de son école au quatrième jour de son séjour ici. Cette situation suscite des questions », explique un proche de la famille Dounya Fendju.

Violation de la Convention relative aux droits de l’enfant 

D’après Dounya Fendju, le corps sans vie de la petite Tsemo Shalom a été retrouvé après plusieurs heures sans traces d’elle. Les médecins de l’hôpital de district de la ville du même nom affirment qu’elle a subi un acte de viol avant d’être jetée à la merci des intempéries. Reste que le missionnaire rectifie cette version et  insiste que sa fille  a été sodomisée par voie anale avant d’être assassinée. Ce qui constitue une violation de l’article 6 la Convention relative aux droits de l'enfant qui dispose : « Chaque enfant a le droit de vivre. Les gouvernements doivent s’assurer que les enfants survivent et s’épanouissent le mieux possible. »

L’article 34 du même texte énonce : « Protection contre les violences sexuelles Les gouvernements doivent protéger les enfants de l’exploitation sexuelle et des violences sexuelles, par exemple contre des personnes qui forcent les enfants à avoir des relations sexuelles contre de l’argent ou à faire des photos ou des films sexuels. » Et son article 19 de préciser : « Les gouvernements doivent protéger les enfants contre la violence, les mauvais traitements et le manque de soins et d’attention de la part de toutes les personnes qui s’occupent d’eux. »Pour l’instant , le missionnaire Dounya Fendju indique ne pas être en sécurité. D’ailleurs, dans la nuit du 07 au 08 mars dernier, lui et ses voisins de camp au qu’étire Grande Barrière à Bangangté ont été victimes de cambriolages. Et jusqu’à l’heure rien n’a été fait par les autorités locales !

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