La situation à Kindia, dans l'ouest de la Guinée, s'est transformée en tragédie alors que deux enfants ont été victimes de tirs lors de manifestations contre les coupures d'électricité. Les médias africains ont rapporté cette nouvelle bouleversante, mettant en lumière les conséquences tragiques de la répression violente des manifestations populaires.

Les manifestations ont débuté lundi soir et ont repris mardi dans plusieurs quartiers de Kindia. Malheureusement, la répression brutale a coûté la vie à deux enfants âgés de 8 et 14 ans, tandis qu'une douzaine d'autres ont été blessés. Les forces de l'ordre ont également subi des blessures au cours de ces événements tragiques.

Le Premier ministre guinéen, Bah Oury, a pris la parole mercredi pour exprimer sa consternation face à cette situation. Il a promis que des enquêtes approfondies seront menées pour faire la lumière sur les circonstances entourant la mort des deux enfants. Cette déclaration intervient alors que les manifestations contre les coupures d'électricité secouent le pays depuis plusieurs jours, illustrant les tensions croissantes et les préoccupations de la population.

L'incident à Kindia est un rappel poignant des risques associés à la répression excessive des manifestations pacifiques. La perte tragique de deux vies innocentes suscite une indignation généralisée et souligne l'urgence de trouver des solutions durables aux problèmes d'électricité qui affectent la Guinée. Alors que les autorités s'engagent à faire la lumière sur cet événement tragique, la population attend des mesures concrètes pour éviter de telles tragédies à l'avenir.