OUAGADOUGOU- Malgré le refus des autorités guinéennes pour son retour à Conakry, Moussa Dadis Camara ne baisse pas les bras ! Depuis Ouagadougou, l'ancien chef de la junte guinéenne prépare déjà sa riposte pour fouler le sol guinéen.

Poursuivi dans l’affaire des massacres du 28 septembre 2009, l’ex numéro un du Conseil National pour la Démocratie et le Développement compte poursuivre son « combat » pour rentrer dans son pays.

« Je ne vois pas une loi qui pourrait interdire à mon client de rentrer dans son pays. Ce n’est pas parce qu’on est poursuivi dans une affaire judiciaire qu’on pourrait être empêché de regagner son pays » a précisé Maître Jocamey Haba, l’avocat de Dadis Camara.

Le 26 Août 2015, alors qu’il comptait de rentrer en Guinée, Dadis Camara a été contraint de retourner à Oaugadougou. Les autorités ivoiriennes et guinéennes n’avaient fait aucun commentaire sur le sujet.Un an après ce retour manqué de son client, le ton est ferme de la part de Maître Jocamey Haba.

« L’ancien Président de l’Assemblée Nationale du Niger, Hama Amadou, malgré les accusations qui pesaient contre lui, n’a jamais été empêché de regagner son pays. Mon client (Moussa Dadis Camara) va simplement adresser une lettre d’information aux autorités en place pour que des mesures de sécurité soient prises en sa faveur. A cause de ce qu’il a été dans ce pays, il ne peut pas rentrer comme un citoyen ordinaire. On adressera donc une lettre d’information et non une demande d’autorisation, ni aux autorités en place, ni à une quelconque communauté internationale » martèle l’avocat de Dadis Camara.

En attendant d’être fixé sur son sort, Moussa Dadis Camara qui dirige les destinées du parti « Forces Patriotiques pour la Démocratie et le Développement », profite de la vie à Ouagadougou où il occupe encore une villa au quartier Ouaga 2000.

Nous y reviendrons !

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