Jean Bruno Tagne : L'Histoire derrière ma Collaboration avec Samuel Eto'o pour l'Élection
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Une fois que j'ai accepté de l'accompagner, un court silence s'installe. Aucun mot ne sort de ma bouche, et il en est de même pour lui. Ses yeux restent fixés sur moi, comme s'il attendait que je prenne la parole. Pourtant, pour moi, tout est déjà clair. Il est temps de passer à l'action. C'est alors que Samuel Eto'o rompt le silence : "Merci pour ton soutien, frère. Alors, qu'est-ce dont tu as besoin ? Que te faut-il ?" Ses questions me laissent perplexe. Il précise : "Quelles sont tes conditions ?"

Je n'ai besoin de rien. Je ne demande rien. Mon objectif est clair : remporter cette élection, Samuel. C'est ce qui compte le plus.

Es-tu certain ? insiste-t-il.

Oui, absolument. Samuel, allons-y, remportons cette élection. Nous avons une histoire à écrire.

En résumé, j'ai accepté d'être le directeur de campagne de Samuel Eto'o bénévolement. Mon soutien et mon engagement à ses côtés ne sont liés ni à un avantage financier, ni à un poste futur dans l'administration de la Fécafoot, en cas de victoire.


Jean Bruno Tagne :
« Rien donc à voir avec tous les fantasmes et les mensonges éhontés qui ont été développés à mon sujet. Certains allant jusqu'à évoquer avec aplomb des sommes d'argent que j'aurais reçues pour accompagner Samuel Eto'o. D'autres affabulateurs ont même brandi des « contrats en béton » que j'aurais signés avec lui avant de m'engager. Il n'a jamais été question de cela. Les enjeux pour moi à ce moment-là sont plus im- portants que tout l'argent du monde. C'est un engagement de conviction pour le football camerounais, surtout, un engage- ment non guidé par des raisons << alimentaires » comme j'ai pu entendre éructer.
A cette époque, je ne pense qu'à une chose entrer dans l'histoire. Si Eto'o gagne et transforme le football comme il ambitionne de le faire, j'entre dans la postérité comme celui qui fut le directeur de campagne de l'homme qui révolutionna le football camerounais. Voilà ce qui me motive.
Et si jamais il échoue et ne respecte pas son programme, ses nombreuses promesses de campagne et ses engagements, je prends prestement mes distances et le fais savoir. Et j'aurai d'autant plus de liberté et de force à le faire que je ne lui dois rien. C'est lui qui me devra son élection. Je suis conscient de jouer gros dans cette affaire. Surtout ma réputation. » peut-on lire en page 72

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