ASSASSINAT D’UNE JEUNE FEMME À NGAMBE : LES POPULATIONS DÉNONCENT LE MUTISME DES AUTORITÉS
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Christelle Ngo Mbendje avait été portée disparue et son corps retrouvé décapité 10 jours plus tard.

Les populations disent avoir interpellé les autorités en charge de la sécurité des citoyens, mais aucune action n’avait été menée pour retrouver les auteurs de ce crime crapuleux.

D’après les informations relayées par Alemao Anong, un membre de la famille se serait rendu auprès des autorités de l’arrondissement de Ngambè, notamment chez le commandant de la brigade de gendarmerie de la ville. Mais ce dernier aurait déclaré que ses éléments n’avaient pas connaissance du lieu où se trouve le village et surtout que la brigade n’avait pas de moyens pour mener des recherches sur la disparition de Christelle Ngo Mbendje.

Les faits se sont déroulés en septembre dernier après l’examen officiel du Baccalauréat. La jeune élève candidate du lycée bilingue d’Edéa ayant terminé l’examen se déplaçait pour aider ses parents qui vivent à Hendé , un village de l’arrondissement de Ngambé, dans la sanaga Maritime, région du Sud. Ayant fait escale chez sa tante qui vit à Mwamb-Papan une contrée voisine, Christelle a repris le chemin à pieds, en compagnie de ses cousins, c’était le 09 septembre au lever du jour. À mi-chemin entre les deux villages, elle décide de continuer la route toute seule car ses cousins s’attardaient dans la brousse. Malheureusement la jeune fille n’arrivera jamais à destination.

Après 3 jours sans nouvelles de Christelle, la famille a lancé l’alerte et c’est après plus d’une semaine de recherches, que les restes du corps décapité de la jeune femme ont été retrouvés près de l’endroit où un chasseur du village (principal suspect) tendait ses pièges. Les bras et pieds de la jeune femme coupés, son cœur, ses yeux et son sexe enlevés et emportés, relate la source.

D’après elle, les autorités avaient été mises au courant de la découverte macabre et jusqu’à ce jour aucune suite n’a été donné à cette affaire.

Les populations pointent un doigt accusateur sur un employé du campement Mongo dont le chef de file est sujet à de nombreuses dénonciations des riveraines. Les villageois disent se sentir de plus en plus en insécurité dans ces localités et ne demande que la bienveillance et l’impartialité des autorités locales.

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