Affaire du doctorat professionnel : Des étudiants répondent au Minesup
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Dans une correspondance datée du 15 octobre dernier, il affirme que Jacques Fame Ndongo avait marqué son accord pour l’ouverture de ce cycle de formation au Cameroun.

L’affaire du doctorat professionnel, un cycle de formation ouvert en 2014 à la Faculté des sciences juridiques et politiques de l’Université de Yaoundé II-Soa, enregistre un nouveau feuilleton. En effet, après le démenti signé du chef de la cellule de communication du ministère de l’Enseignement supérieur (Minesup) le 14 octobre dernier indiquant que Jacques Fame Ndongo n’a perçu aucun franc relatif au paiement des droits universitaires par les étudiants inscrits dans le cadre du doctorat professionnel, le collectif des doctorants professionnels de l’Université de Yaoundé II-Soa écrit à nouveau au ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement supérieur. Dans la correspondance datée du 17 octobre dernier, les membres dudit collectif précisent les faits reprochés au ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement supérieur (Minétat-Minesup), Jacques Fame Ndongo.

«Vous avez présidé la cérémonie de lancement du doctorat professionnel au palais des Congrès de Yaoundé au courant de l’année 2014. Durant cette cérémonie, vous avez tenu un discours élogieux martelant le caractère novateur des doctorats professionnels au Cameroun. Par cet acte, vous avez donné l’onction du gouvernement à cette initiative. Nous vous tenons ainsi pour coacteur et complice de cette initiative», peut-on lire sur la correspondance du collectif des doctorants professionnels.

Bien plus, sur le caractère autonome des universités d’Etat camerounaises avec à leur tête des recteurs nommés par le chef de l’Etat dont relevait Jean Paul Mbia dans le démenti du 14 octobre dernier, le collectif des doctorants professionnels indique que c’est au Minétat-Minesup que revient le droit d’encadrer lesdites institutions universitaires. Ainsi, « notre action judiciaire contre vous tient au fait qu’en tant que tutelle académique, vous aviez l’obligation de vous rassurer du caractère légal et légitime du doctorat professionnel. Mais, au lieu de cela, vous avez motivé cette initiative et l’avez laissé prospérer.

Bien plus, vous n’avez encouragé aucune initiative visant à rétablir les doctorants professionnels de l’Université de Yaoundé II-Soa dans leurs droits palliatifs, à la suite de la suspension du cycle de doctorat professionnel », écrit ledit collectif qui se dit par ailleurs indigné de ce que l’enseignement supérieur au Cameroun soit discrédité au plan international.

Car dans ce collectif, en plus des étudiants camerounais, on retrouve des Centrafricains, des Tchadiens et des Congolais qui occupent par ailleurs de hautes fonctions dans leurs pays respectifs et qui avaient fait confiance au système éducatif camerounais. «Nous vous rappelons que nous ne reculerons devant rien tant que nous ne serons pas rétablis dans nos droits», conclut le collectif des doctorants professionnels.

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