Arrestations des militants de Stand Up for Cameroon et interdiction des marches de la PLATEFORME
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CAMEROUN :: Arrestations des militants de Stand Up for Cameroon et interdiction des marches de la PLATEFORME

Le CPD s’insurge contre le terrorisme d’Etat et une fascisation grandissante d’un régime en fin de règne!

Le Cameroun connait depuis quelques jours une recrudescence de la répression contre les forces démocratiques. Deux faits majeurs retiennent notre attention :

1) L’arrestation arbitraire le vendredi 18 septembre 2020 de Messieurs Moussa Bello, Ntsama Etienne, Mira Angoung et Tehle Membou , quatre militants de la coalition Stand Up For Cameroon (SUFC) constituée de l’UPC-Manidem, le CPP et diverses organisations de la Société Civile. Cette arrestation survenue près du siège du CPP à Douala, après la traditionnelle séance du « _Friday in Black_ », qui est une forme de résistance pacifique à la dictature néocoloniale corrompue au pouvoir. Depuis vendredi donc, ces citoyens, qui ne représentaient pourtant aucun «danger pour l’ordre public» si cher au régime liberticide au pouvoir, sont injustement détenus à la légion de gendarmerie du Littoral à Bonandjo, où ils subissent des tortures physiques, morales et psychologiques dont le but serait de les contraindre à « renoncer aux troubles » et à « se désolidariser des «marches du 22 septembre». Les responsables de Stand-Up For Cameroon (SUFC), qui voulaient entrer en contacts avec leurs militants, le dimanche 20.09, ont été éconduits manu militari de la brigade par une escouade de gendarmes particulièrement agressifs.

2) Suite aux manifestations politiques programmées par une Plateforme de partis politiques et d’organisations de la société civile (MRC, PAP, FDR, FSN, COACIC, MODECNA et AGIR/ACT) pour le 22 septembre, le régime impopulaire et illégitime de Paul Biya a simplement procédé au quadrillage militaire des villes de Yaoundé, Douala et Bafoussam. Ces agglomérations vivent depuis plusieurs jours dans un état de siège non déclaré avec des chars de guerre, des camions blindés anti-émeutes, des militaires, gendarmes et policiers lourdement armés, et positionnés à divers points névralgiques et devant le siège du MRC dans diverses villes du pays. Pris de panique devant cet appel à la mobilisation de l’opposition, le régime dictatorial néocolonial sanguinaire a battu ces derniers jours, le rappel de tous ses idéologues pour lyncher le MRC et ses alliés, en les accusant de vouloir «renverser un régime démocratiquement élu». Le gouvernement corrompu a mis tout son arsenal répressif et de propagande à contribution (gouverneurs, préfets, sous-préfets, medias publics, police politique, etc.) pour interdire les manifestations du 22 septembre et pour menacer les citoyens qui auraient l’intention d’y participer.

Ces deux événements témoignent de la fébrilité d’un régime illégitime qui a peur de la moindre mobilisation populaire, car Monsieur Biya et sa clique de corrompus, sont conscients de leur impopularité criarde dans le pays et qu’ils ne doivent leur maintien au pouvoir qu’à la force et à la terreur distillées par une armée tribalo-fasciste grassement rétribuée pour maintenir les citoyens dans l’asservissement.

Au vu de ce qui précède, la *Cameroon Patriotic Diaspora (CPD):*

1) *Condamne fermement l’arrestation arbitraire des quatre militants* de la coalition Stand-Up For Cameroon (SUFC) et exigent leur libération immédiate et inconditionnelle;

2) *Dénonce l’interdiction des manifestations de la plateforme de partis politiques et d’organisations de la société civile* (MRC, PAP, FDR, FSN, COACIC, MODECNA et AGIR/ACT) et la militarisation des principales villes du pays’ qui ne vise qu’à intimider les populations, les militants et les partis d’opposition. Tout ceci témoigne d’une fascisation croissante de ce régime criminel antipopulaire;

3) *Défend la liberté et le droit de SUFC, de la Plateforme de Partis politiques et d’Organisations de la Société Civile (MRC, PAP, FDR, FSN, COACIC, MODECNA et AGIR/ACT)* et de toutes les forces démocratiques, à manifester pacifiquement leur ras-le-bol contre ce régime antipatriotique;

4) *Rappelle au régime dictatorial de Paul Biya, que les libertés de réunion et de manifestation ont été acquises de haute lutte dans ce pays* et sont reconnues par la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme à laquelle le Cameroun adhère et qu’il n’est pas acceptable que des militants politiques soient arrêtés sans motifs ou que des chars de guerre et des militaires fortement armés soient utilisés pour interdire ou dissuader des citoyens de participer à des manifestations politiques pacifiques.

5) *Apporte le soutien sans équivoque de tous ses membres et sympathisants, à la coalition Stand-Up For Cameroon (SUFC) et à la Plateforme de Partis Politiques et d’Organisations de la Société Civile* , face à la répression dont ils sont injustement l’objet, les rassure de la solidarité de l’Organisation dans toutes leurs initiatives pacifiques contre ce gouvernement de faillis, et appelle vivement à une coalition des forces progressistes pour lancer la bataille finale contre ce régime néocolonial dictatorial dépassé.

Fait à Munich, ce 21 septembre 2021
*Pour le Directoire du CPD,*
Etah Ewane,
Jean-Bosco Tagne et Tene SOP

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