Protestation de la COMICODI contre la garde à vue abusive de Mlle NGO BOUM Margot
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Cameroun :: Protestation De La Comicodi Contre La Garde À Vue Abusive De Mlle Ngo Boum Margot :: Cameroon

Procès-verbal orienté ; trafic d’influence ; humiliation ; fausses convocations. Transmissions d’informations inadéquates au procureur de la république. Partialité dans une enquête et mandat d’amener qui n’aurait jamais du avoir lieu.

Monsieur le Commissaire,

LES FAITS : Mlle NGO BOUM (690 26 90 73) est locataire chez une bailleresse des plus indélicates, qui n’a jamais rien respecté dans les termes du contrat. Au contraire, la dame, se prévalant de mille soutiens, loge ses locataires dans un immeuble qui menace de s’effondrer. Les loyers encaissés ne sont pas reconnus, et les travaux promis ne sont pas effectués. Plus grave, la dame a posé des affiches publiques sur les poteaux électriques, sur les murs des boutiques, pour annoncer la recherche d’une locataire bien vivante et en place. Et comme si cela ne suffisait pas, elle engage des gendarmes, des milices privées, pour aller perturber la locataire à son lieu de travail, ruiner sa réputation et la traiter de voleuse de loyers et de fugitive. Tous ces faits ont été portés à votre attention, par exploit d’Huissier et par courrier ordinaire, en plus de son audition régulièrement.

Alors, le 14 Avril, vous la faite venir, et pour bien montrer qu’elle ne vaut rien et qu’elle n’a personne, vous vous enfermez dans votre bureau avec la curieuse et indélicate bailleresse pour des conciliabules, sans aucune crainte de violation de l’éthique et de la déontologie, au vu et au su de la mise en cause, de fait sa victime. Les efforts des conseils pour vous joindre seront vains, parce que la garde à vue, représente la juste promesse à la bailleresse. Voilà comment vous avez humilié une jeune dame pour rien, en lui inculquant la révolte vis-à-vis de son pays, de sa police, de son gouvernement. Je vous ai enfermé ; je vous ai montré qui je suis. Ça dit cesser.

Mais quel pays, quelle morale et quels droits et libertés défendez-vous ? Comment pouvez-vous transformer la police en instrument de privation automatique de liberté. Vous saviez bien que c’est un montage, que la bailleresse n’est pas sérieuse, vous l’avez personnellement contredit par le passé dans votre bureau sur ses mensonges et son indélicatesse. Mais voilà, le mal est fait, et votre travail continue. Non, non, non, non, non mille fois, Monsieur le Commissaire. Cà, ce n’est pas le travail. Je m’autorise en conséquence, à tenir informé votre hiérarchie au plus niveau, de même que monsieur le Procureur de la République. Vous rendrez compte./.

Cordialement, et en toute mesure des causes et conséquences.

J.C. SHANDA TONME

Copie : DGSN ; PR/CA

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