Drame de Ngarbuh : 8 mars en noir pour Stand-up for Cameroon
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CAMEROUN :: Drame de Ngarbuh : 8 mars en noir pour Stand-up for Cameroon

Une semaine après les tueries de Ngarbuh, Me Alice Nkom, Me Tchakounté, Me Michèle Ndoki, Bergeline Doumou et Edith Kah Walla sortent de leur réserve. Réunies au sein du mouvement Stand-up for Cameroon, elles dénoncent les tueries dont les femmes et les enfants sont victimes dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, depuis le début de la crise anglophone.« vendredi, 14 février 2020, des camerounais sont morts de la plus horrible des manières.

Ce drame nous interpelle en tant que femmes camerounaises. Nos mères (Marthe Moumié, Marthe Ouandié) ont combattu le colonisateur pour redresser les torts de la société. Nous ne pouvons pas rester à ne rien faire alors que la société s’effondre », argue Me Alice NKom le 21 février dernier au cours dune conférence de presse. Et de poursuivre : « Nous enterrons nos maris, nos enfants, nous sommes violées et tuées. Nous devons nous lever et agir ».

Face à ce drame dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, les femmes du mouvement stand-up for Cameroon ont décidé de se vêtir de noir le 8 mars. «Nous devons dire non à la mort et à la destruction de notre pays. Nous devons dire oui à la vie, à la sécurité et au bien-être», martèle Me Tchakounté.

« Nous devons répondre à l’appel de nos soeurs de ces régions qui perdent époux et enfants », insiste Me Michèle Ndoki. Surtout que, d’après la présidente du mouvement Stand-up for Cameroun, Edith Kah Walla,« il y a très peu d’hommes dans les villages de ces régions. Ils ont pour la plupart été tués pendant les combats. Ces femmes devenues veuves et sans enfants ont besoin de notre soutien».

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