Digitalisation de l'agriculture : Sosucam comme entreprise pilote en Afrique
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Placé sous le haut patronage du Ministère des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique (Minmidt), l’Association française de la Canne à Sucre (Afcas), organise du 19 au 20 dans la vallée sucrière de la Sosucam à Mbandjock et le 21 novembre 2019, à Yaoundé, un atelier international sous le thème, « Agriculture : les solutions digitales sur le terrain ».

Le vin est tiré, il faut le boire. En attendant que la mayonnaise de la digitalisation des exploitations agricoles prenne en Afrique, des participants s’accordent à dire que le Cameroun vient d’écrire une autre belle page de son histoire. Pour la Sosucam, qui s’engage à davantage sucrer le Cameroun, il faut s’arrimer à ces technologies. L’objectif global étant d’exporter à moyen et à long terme, le sucre qu’elle produit. Pour y parvenir, elle entend se doter des moyens pour d’abord satisfaire la demande nationale qui est de 200 000 tonnes par an. Sa production actuelle étant de 124 000 tonnes. Elle a donc, un gap de 70 000 tonnes à combler.

C’est fait ! Le Cameroun devient la capitale agricole de l’Afrique. Bien que ce leadership n’ait duré que 3 jours, c’est la première fois qu’une telle activité est organisée en terre africaine. Cette terre africaine utilise moins de 6% du potentiel des technologies numériques pour son agriculture. Le Ministre des mines, de l’industrie et du développement technologique (Minmidt), Gabriel Dodo Ndoke, saisit la balle au bond. Il est venu. Il a vu. Il a entendu. Il a parlé.

L’ambiance

« Si on dit que le journalisme est le 4ème pouvoir, les technologies ont pris le 5ème pouvoir. Il n’y a plus rien qui se ferait sans technologie», soutient-il. Faisant des grands gestes de la main, il reste au pupitre. Les participants sont silencieux et l’écoutent. Il n’y a plus des allers-retours dans la salle. Il poursuit : « le Cameroun souffre d’un déficit de sucre. Une bonne organisation et une implémentation de ces technologies nous permettront de régler ce déficit. C’est un espoir pour nous. L’activité agricole au Cameroun bénéficiera des bienfaits des technologies innovantes. Elles permettront d’accroître les rendements et de satisfaire aux besoins alimentaires de nos populations ». Des participants se lèvent après le festival de la parole. Des applaudissements retentissent dans la salle des fêtes de l’hôtel la Falaise de Yaoundé. Une salle des fêtes qui grâce à la décoration, a un nouveau visage. Un nouveau visage pour un événement qui rassemble, des personnalités mondiales de la recherche dans le secteur agricole.

Le Minmidt se lève de son fauteuil. Il avance, en fermant l’unique bouton de son costume de couleur grise. Son collègue, ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, le président de l’Afcas, Benoit Coquelet, le directeur général adjoint en charge de la distribution et des relations institutionnelles de la société sucrière du Cameroun (Sosucam), Samuel

Libock Second, le suivent. Gabriel Dodo Ndoke est face à la presse. Des journalistes se bousculent pour avoir la meilleure position de prise de sons et de prise de vues. Le Minmidt, souriant, ses yeux bravant la lumière émise par les projecteurs des caméras. Les phrases simples, sujet-verbe-complément et courtes du ministre répondent aux questions des professionnels de la plume.

« …rester au contact de l’évolution des technologies »

L’on n’a pas vu le temps passer. C’est allé très vite. Les séances plénières aux ateliers dans les champs, des participants n’ont pas eu de répit. Ils sont venus de la Côte d’Ivoire, du Sénégal, de la Belgique, de la France, des Etats Unis. Le président de l’Afcas, Benoit Coquelet a réussi son coup. « Cet atelier a apporté sa volonté de fédérer et de rassembler tous les hommes et des femmes qui interviennent dans les métiers du sucre. C’était un lieu d’échanges, un lieu de partage », a-t-il déclaré à la fin du dernier jour des travaux. Le président de l’Afcas, par ailleurs directeur général du groupe Somdiaa (Société d'Organisation de Management et de Développement des Industries Alimentaires et Agricoles), dont la Sosucam est la filiale au Cameroun, poursuit : « l’atelier permettra aux participants de progresser dans leurs exploitations, de rester au contact de l’évolution des technologies et de pratiques dans les domaines agricole, industriel et du parc matériel. La première opération était d’inviter les partenaires à venir présenter au Cameroun des solutions digitales qu’ils développent ». Pour le président de l’Afcas, Benoit coquelet, magnifiant les technologies innovantes dans l’agriculture, tout est bien qui commence bien.

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