Le Cameroun dénonce la suspension de son traitement commercial préférentiel par Washington
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Le 31 octobre 2019, Donald Trump, président des Etas Unis d'Amérique avait émis son intention de suspendre le Cameroun de l’Agoa. Hier soir, au cours d'une conférence de presse, René Emmanuel Sadi, ministre camerounais de la Communication a réagit à cette décision.

René Emmanuel Sadi, estime que Washington s'est basé sur une version erronée des faits pour retirer au Cameroun son traitement commercial préférentiel dont le pays bénéficiait dans le cadre de l'African Growth and Opportunity Act (Agoa) en raison de violation des droits humains, relevant de la crise anglophone.

Dans sa communication, le ministre de la Communication a affirmé entre autre que : « Le Gouvernement Camerounais ne peut dissimuler, pour le regretter, son étonnement face à l’absence dans le Communiqué du Président des Etats-Unis, de la moindre allusion, sans parler de condamnation, aux atrocités innombrables et innommables perpétrées par les bandes armées de sécessionnistes, dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, tant à l’encontre de nos Forces que des populations innocentes, alors même que de nombreuses banques d’images et de vidéos en témoignent sans cesse, notamment dans les médias et les réseaux sociaux… ».

Pour René Emmanuel Sadi, «le Gouvernement camerounais estime qu’il y a comme un réel danger pour l’harmonie des relations internationales à tenter de consacrer le primat des ONG ou des groupes de pression dans l’appréciation des faits sociaux ou sociétaux, et singulièrement en matière de respect des droits humains… ».

Le ministre camerounais de la Communication a relevé les raisons majeures qui ont poussé le gouvernement à assurer une présence les forces de défense et de sécurité dans les régions du Nord-ouest et du Sud-Ouest.

Mais la décision de Washington “devrait servir de signal d’alarme au gouvernement camerounais”, a estimé l’ONG Human Rights Watch dans un rapport, qui souligne notamment que les autorités ont empêché à plusieurs reprises M. Kamto de tenir des réunions politiques depuis sa sortie de prison.

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