Comment l’Etat peut combattre les groupes armés ?
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Les solutions proposées par la Dynamique mondiale des jeunes.

Les jeunes voient trois principaux axes sur lesquels l’Etat doit travailler pour prévenir l’enrôlement des jeunes et le développement des groupes armés. A travers les réponses que les jeunes donnent, on voit qu’ils ont compris que la force seule ne peut résoudre durablement le problème, mais que les causes sont plus profondes et doivent être traitées avec précaution.

Le choix le plus plébiscité avec 43% est que l’Etat doit avant tout créer des emplois pour la jeunesse. Certains évoquant notamment la nécessité de valoriser le travail informel qui doit faire l’objet d’un suivi par l’Etat.

Le choix d’utiliser les forces de défense arrivant en seconde position avec 38%, puis de manière plus générale, l’Etat doit remplir sa mission d’améliorer les conditions de vie des populations (31,5%) s’il veut régler durablement le problème des groupes armés en empêcher les jeunes de s’y engager. Les jeunes ont notamment parlé ici d’éducation et de justice sociale.

De manière plus localisée, le contrôle des frontières (15,5%) et le renforcement de la collaboration entre l’armée et la population (17,5%) sont les deux autres propositions souhaitées par les jeunes, notamment à l’Est, dans l’Adamaoua et dans l’Extrême-Nord.

Les jeunes sont donc conscients qu’il y a un besoin de resserrer les liens entre la population et les autorités pour combattre ce fléau, un besoin de confiance en accédant à de bonnes informations et pas seulement à travers les rumeurs.

A ce propos, 15% de jeunes pensent aussi que le recrutement dans l’armée constitue une solution que l’Etat doit continuer à mettre en œuvre, mais beaucoup précise qu’il faut renforcer le niveau d’instruction militaire (la préparation) et surtout être plus rigoureux dans le recrutement.

On note aussi que de nombreuses personnes interrogées (près de 22%) ont voulu proposer d’autres solutions. Parmi les plus répandues, on trouve d’abord les questions de démocratie et d’alternance politique (5%), idée très partagée par les jeunes de l’Extrême-Nord (11%). Le travail avec les jeunes particulièrement sur la sensibilisation est aussi une solution exprimée. Enfin la nécessité du dialogue, voire de la négociation avec certains groupes a été émise par quelques jeunes, notamment à l’Est et à l’Ouest

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