Sur les 85 agences de transport interurbain suspendues en mars dernier, 40 ont engagé la procédure de régularisation de leur situation administrative. C’est en tout cas ce qu’a annoncé Jean Ernest Masséna Ngalle Bibehe, le ministre des Transports. C’était au cours d’une conférence de presse donnée ce mardi 02 avril à Yaoundé.

Ce qui signifie qu’environ 50% des transporteurs interurbains « récalcitrants » du Cameroun ont choisi de ne pas se plier aux menaces du gouvernement, a constaté le ministre des Transports.

Le chiffre reste somme toutes satisfaisant. En effet, après la publication de la liste de 156 agences de transport interurbain déclarées non-conformes à la réglementation en vigueur, 71 d’entre elles ont choisi de régulariser cette situation.

Pour rappel, la liste rendue publique en janvier dernier, avait été produite à la suite d’un audit effectué un mois plus tôt (décembre 2018) sur toute l’étendue du territoire national.

Pour les compagnies encore en situation irrégulière, le ministre des Transports donne un ultime recours. « J’ai instruit la mise en place d’un circuit spécial de traitement des dossiers pour faciliter le processus de régularisation desdites agences », dit-il.

Après ce recours est le dernier, avant l’entrée en phase répressive, annonce le ministre des Transports. « Avant de passer à la phase répressive, le ministère des Transports sensibilise suffisamment. Par moment, on nous a fait croire, par voie de presse, que ce qui est fait n’est que bis repetita. Que ce qui est fait aujourd’hui va se reproduire demain. Nous tenons à ce que nous faisons. Nous sensibilisons suffisamment, nous communiquons suffisamment. Nous informons et nous formons. Mais il arrive un moment où il faut sévir. Nous ne sévissons pas par gaieté de cœur. Mais la vie humaine n’a pas de prix », conclut Jean Ernest Masséna Ngalle Bibehe.