Où est partie la femme camerounaise ?
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Où est partie la femme camerounaise ? :: CAMEROON

Chaque année, le mois de mars a le privilège de célébrer, en son huitième jour, avec une grande allégresse, la « Journée Internationale de la Femme ». Dans notre pays, l’événement est tellement important que, même si les textes officiels ne déclarent pas explicitement « férié et chômé » ce fameux 8 Mars, tout se passe, sur l’ensemble du territoire national, comme si tous les hommes et femmes de ce pays, obéissant aux dispositions de la Constitution, n’avaient rien d’autre à faire que de donner à cette fête tout l’éclat auquel elle a droit.

De toute façon, ce jour là, avec toutes les femmes dans la rue, défilant, criant à tue tête des slogans « émancipationnistes », dansant à tous les carrefours ou levant le coude dans tous les bistrots, il faudrait être, soit un patron bien naïf, soit un mari un peu niais, pour aller chercher sa secrétaire au bureau, sa bonne à la buanderie ou sa propre épouse à la cuisine. Il faut se faire une raison : nos mères, épouses, filles et sœurs ont définitivement récupérer chaque 8 Mars pour se défouler, pour narguer la gent masculine, pour bousculer un ordre rétrograde qui a toujours éviter de faire de la femme l’égale de l’homme. Au fur et à mesure que le temps passe, on a la conviction que la femme supporte de plus en plus mal la supériorité supposée de l’homme.

Ainsi, par quelques comportements qu’elle affiche à certaines occasions,comme durant la Journée du 8 Mars, précisément, elle tient à faire savoir qu’elle étouffe proprement et qu’elle n’en peut plus. Elle nous fait penser à l’automobiliste passablement pressé qui, en pleine circulation, ne cesse de klaxonner derrière vous, parce qu’il roule plus vite et qu’il veut, à tout prix, effectuer son dépassement…

Personnellement, nous ne trouvons aucun inconvénient dans le fait que la femme se sent étouffée, qu’elle bouscule tout sur son passage et qu’elle veut que l’homme la laisse passer. Au contraire, nous nous réjouissons de la belle évolution que la condition de la femme camerounaise a connue et continue de connaître dans tous les domaines, y compris ceux que de vieilles habitudes et traditions réservaient uniquement aux hommes.

La femme camerounaise est allée à l’école et y a rapporté la preuve que ses facultés intellectuelles n’avaient absolument rien à envier à celles de l’homme.

Sur le plan social, elle a gravi tous les échelons. Rien d’étonnant qu’on la trouve à présent propulsée même à des postes militaires les plus élevés…

Notre souci est ailleurs : nous ne savons pas où la vraie Camerounaise est passée. Ni en ville, ni à la campagne, nous ne retrouvons plus cette Camerounaise authentique que nous avions connue et que nous avions tant aimée.

Elle était parée de sa beauté intacte et originelle ; elle était revêtue d’une grande dignité, jusque dans son art de s’habiller ; elle était auréolée de Vertu, jusque dans sa façon de dire les moindres paroles.

Bref, elle savait soigner et entretenir sa féminité… La femme que nous avons aujourd’hui ne lui ressemble vraiment plus. Elle est artificielle ; c’est plutôt l’amazone délurée des bandes dessinées qui se trouve désormais sur notre chemin. Sous prétexte qu’elle veut être moderne, elle devient agressive et vulgaire.

Elle se croit belle, quand elle s’est peinturluré le visage, avec des produits dangereux, sans aucune harmonie avec sa peau. Elle s’est reniée jusque dans ses premiers canons de beauté.

Sa poitrine généreuse qui portait naguère les plus belles promesses de bonne santé et de fécondité n’est plus qu’un vieux jeu ; dorénavant, même avec une poitrine plate comme un trottoir, elle est élue Miss Cameroun. Sa façon de s’habiller est catastrophique.

Quand son pantalon est de taille basse, ne regardez pas notre amazone assise derrière la moto. A l’église, vous ne parviendrez jamais à mûrir votre méditation, si elle est placée juste devant vous. A cause de sa jupe trop courte, le spectacle qu’elle offre, en voulant ramasser son portemonnaie tombé est pitoyable…

Puisse chaque 8 Mars redonner à nos épouses et sœurs la dignité d’être des Camerounaises authentiques !...

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