L’arrivée du candidat pour un meeting de campagne électorale a drainé une incroyable foule.

Le phénomène Cabral Libii, candidat à l’élection prési- dentielle le 7 octobre, a paralysé toute la ville de Bertoua pendant toute la matinée du mercredi 3 octobre 2018. Annoncé à Bertoua pour le 2 octobre dans l’après-midi pour un grand meeting de campagne électorale, c’est finalement 24 heures après que le phénomène candidat à la présidentielle est entré en contact avec les populations de la ville de Bertoua.

A partir de l’entrée de la ville à Bonis, Cabral Libii a été escorté par environ 300 motoximen pour une caravane qui a fait le tour de la ville de Bertoua. Des milliers de personnes sont sorties pour ovationner le jeune homme politique, pour d’autres découvrir celui qu’on appelle affectueusement à l’Est «Le Phénomène ».

Tous les commerces sont restés fermés, circulation pratiquement coupée, les établissements scolaires aussi bien primaires que secondaires situés le long de l’itinéraire empruntée par le cortège de Cabral Libii se sont spontanément vidés, idem pour les services publics, para-publics et privés.

A l’arrivée du candidat à l’annexe du stade départemental de Bertoua lieu du meeting, c’est une marée humaine. Jeunes, adultes, hommes et femmes scandant des pancartes en faveur du candidat ne sont plus maitrisables. Même la grosse mobilisation des éléments des forces de sécurité a été dépassée. S’adressant à ses partisans le Phénomène a présenté son projet de société tout en exhibant son bulletin de vote.

« C’est le bulletin de la liberté, la délivrance et de la solution à tous les problèmes que connait notre pays aujourd’hui », a martelé Cabral Libii. Avant de prendre congé de la région de l’Est, Cabral Libii a donné des consignes bien précises à ses partisans :

« Il faut sécuriser vos votes, la loi vous permet d’assister au dépouillement. Après avoir accompli votre devoir, ne partez pas, attendez sur place jusqu'à 18heures, vous assistez au dépouillement et à la signature des procès-verbaux que vous allez nous envoyer. »