Université de DOUALA : L'Affaire Pr Assako Assako contre Pr Kpwang Kpwang
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Le Professeur François Xavier Etoa, recteur de l’université de Douala frappe du poing sur la table.

Face à la guerre par correspondances opposées que se livraient son vice-recteur et le doyen de la faculté des lettres et sciences humaines, le Professeur François Xavier Etoa, recteur de l’université de Douala, a intimé aux deux hommes de résoudre leur différend dans le cadre intime de l’université, et d’éviter toute sortie médiatique sur cette affaire qui selon lui, n’honore pas son institution. Les adeptes du « j’aime », « partager », « commenter » et « copier-coller », ont attendu en vain le troisième épisode du feuilleton « Professeur René Joly Assako Assoko contre Professeur Robert Kpwang Kpwang ».

En effet, plus d’une semaine après l’expiration de l’ultimatum adressé par le premier, par ailleurs vice-recteur chargé des enseignements, de la professionnalisation et du développement des technologies de l’information et de la communication de l’université de Douala, au second, doyen de la faculté des lettres et sciences humaines (Flsh) de la même institution, lui intimant des excuses écrites et publiées sur les réseaux sociaux, après les injures proférées à son endroit par ce dernier, dans deux documents d’un total de sept pages publiés par les mêmes canaux, plusieurs internautes attendaient avec attention la suite du clash entre les deux intellectuels.

Mais à ce jour, il en a rien été. Descendu sur le terrain pour s’enquérir de la suite de l’affaire, Le Messager apprendra que le recteur de l’université de Douala, la Professeur François Xavier Etoa, a demandé aux deux hommes de « laver le linge sale en famille », et d’éviter toute sortie publique dans le cadre de cette affaire. Ceci dans l’objectif de préserver l’image de la structure dont il a la charge. De source interne, le recteur a mal digéré cette affaire qui a fait la une des réseaux sociaux pendant quelques semaines. Il se serait donc engagé à présider une réunion, afin de mettre les points sur les « i ».

Mais, par mesure conservatoire, interdiction a été donnée aux uns et aux autres de s’exprimer sur la question. Dans les couloirs de l’université, se présenter comme journaliste interpelle automatiquement. Sans avoir décliné l’objet de votre présence, une certaine hostilité est aussitôt perceptible, et on n’est pas surpris de savoir ce pourquoi vous êtes là. Même si cette affaire amuse plus d’un, personne n’en dit plus au reporter appelé à laisser tomber l’affaire.

« Vous savez plus de chose sur cette affaire que nous », confie une employée de l’université. « Personne ne peut vous recevoir pour en parler », poursuit-t-elle. Ce qui démontre à suffisance le caractère tabou de cette affaire au sein de l’institution. Le Professeur François Xavier Etoa a-t-il réellement résolu le problème ? Ou s’agit-il d’une simple accalmie ? La deuxième hypothèse serait plus plausible, au regard de l’origine du problème selon les écrits du Professeur Robert Kpwang Kpwang.

On se souvient que, le doyen de la Flsh parlait d’une hostilité qui a débuté depuis plusieurs années, quand les deux hommes (le vice-recteur et lui) travaillaient encore au ministère de l’Enseignement supérieur. « Je constate que votre haine vis-à-vis de ma modeste personne dont l’origine remonte à l’époque où vous étiez chef de division de la prospective, de la recherche et de la coopération au ministère de l’Enseignement supérieur n’a fait que s’accentuer », affirmait le Pr Kpwang Kpwang.

Et de poursuivre : « vous m’avez combattu au ministère de l’Enseignement supérieur alors que vous étiez déjà directeur ». Quoi qu’il en soit, seul l’avenir nous fixera définitivement sur cette affaire.

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