Affaire des loyers impayés:Comment la Communauté Urbaine de Douala viole ses lois et ses engagements
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L’affaire qui oppose la Société Civile Immobilière SCI Bonanjo à son désormais ex locataire la Communauté Urbaine de Douala CUD est loin de connaitre son épilogue. En raison des violations des protocoles d’accord et le refus de respecter ses engagements par la CUD, la SCI Bonanjo interpelle les pouvoirs publics et demande la libération de son immeuble.

Peut-on vraiment accorder une moindre fiabilité aux dirigeants actuels de la Communauté Urbaine de Douala (CUD) ? À la tête d’un organe aussi stratégique, ils se distinguent surtout par leur talent à contourner leurs engagements locatifs, au point de transformer une simple location en véritable calvaire juridique et financier pour la SCI Bonanjo, une jeune société immobilière.

La situation est préoccupante pour autant qu’il s’agit d’une institution qui représente l’Etat régalien.   à la SCI Bonanjo, on reste interrogateur « Pourquoi vouloir rester dans un bâtiment que la CUD ne paye pas ? Pourquoi ile empêchent le propriétaire de jouir de son bâtiment ? »

Tout commence le 4 Septembre 2021 lorsque les deux parties signent un contrat de location d’un immeuble de type Sous-sol, rez de chaussez et 7 étages appartenant à la SCI Bonanjo au profit de la CUD qui y installe ses services.  Seulement, l’occupation reste continue, mais les paiements, eux, sont sporadiques, quand ils ne sont tout simplement pas inexistants. Pire encore, la CUD a plusieurs fois promis de libérer les lieux, sans jamais donner suite. Une attitude qui frôle la mauvaise foi institutionnelle.

Parceque l’Etat exige que pour traiter avec une société, elle soit à jour de ses exigences fiscales, le dossier fiscal de la SCI Bonanjo est complète chaque fois que la demande est faite par les autorités fiscales de la CUD. En Revenge, cette dernière ne respecte pas ses engagements à savoir payer le loyer à temps, présenter une assurance pour le Bâtiment et l’entretien de ce dernier Changer les compteurs. 

A la SCI Bonanjo, on s’offusque « Ils ne respectent jamais les conditions des contrats que eux-mêmes se fixent » La preuve, au terme protocole d’accord de Aout 2023 dans lequel ils s’engageaient à s’acquitter de leur dettes et libérer l’immeuble au 31 Décembre 2024. Ce qui n’a pas été fait. Bien plus, dans un communiqué signé le 16 Janvier 2025 la CUD indique « le retard pris dans l’achèvement des travaux de l’immeuble siège des services techniques de la CUD explique pourquoi l’immeuble SCI Bonanjo n’a pu être libéré en fin Décembre 2024 » et s’engage « La CUD espère pouvoir libérer cet immeuble au cours du premier semestre 2025 » et surtout « Elle s’acquittera évidemment des loyers dus pendant cette période complémentaire » Ce qui n’a toujours pas été fait.

Au finish et au terme du premier semestre 2025, l’immeuble est toujours irrégulièrement occupé et les loyers non payé. Face à cette énième promesse non tenue, la SCI Bonanjo qui se veut Entreprise républicaine respectueuse du droit, elle ne souhaite plus traiter avec une entité publique qui bafoue allègrement les lois qu’elle est censée incarner. Elle exige donc, avec la fermeté que justifie la situation, la libération immédiate de son immeuble. 

Aussi, les responsables de la SCI Bonanjo ont  saisi le gouverneur de la région du Littoral, M. Dieudonné Ivaha Diboua, pour solliciter son arbitrage « L’affaire a  été portée à nouveau à la connaissance du gouverneur, dans l’espoir que l’État, garant des lois, siffle enfin la fin de cette partie de cache-cache administratif » 

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