Non-Publication de la Liste Électorale : La Cour Suprême Saisie
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Alors que le Cameroun se prépare pour la présidentielle d'octobre 2025, une polémique juridique secoue le processus électoral. Le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) exige la publication de la liste électorale nationale, un droit inscrit dans la loi, mais toujours ignoré par ELECAM. Cette institution, chargée d’organiser les élections, est accusée de contourner ses obligations en évoquant des « listes » locales plutôt qu’une liste consolidée. Une bataille juridique sans précédent se joue désormais à la Cour Suprême, alors que le délai de convocation du corps électoral approche.  

Le cœur du litige : liste nationale électorale vs « listes » locales  
Les avocats du MRC soulignent une contradiction majeure : la loi exige une liste unique et centralisée, mais ELECAM persiste à fragmenter les données en listes régionales. Cette pratique, selon eux, entrave la transparence électorale et favorise les irrégularités. « Parler de "listes" au pluriel est inadmissible. Cela crée un flou propice aux manipulations ».  

Les implications pour la présidentielle 2025  
Si la Cour Suprême ordonne la publication de la liste nationale, cela renforcerait la crédibilité du scrutin. À l’inverse, un refus risquerait d’envenimer le climat politique. Les observateurs internationaux, déjà attentifs aux tensions pré-électorales, pourraient remettre en cause la légitimité du processus. Pour ELECAM, la pression monte : son directeur général, Erik Essousse, devra justifier devant les juges pourquoi l’institution résiste à cette obligation légale.  

Réactions citoyennes et mobilisation  
Sur les réseaux sociaux, le hashtag TransparenceElectoraleCameroun2025 gagne en viralité. Des collectifs citoyens organisent des veilles juridiques, tandis que des ONG locales plaident pour un accès public aux données. 

Un enjeu démocratique majeur  
La décision de la Cour Suprême marquera un tournant. Elle déterminera si le Cameroun respecte ses engagements en matière de transparence électorale, ou s’il s’enfonce dans une crise de légitimité. Les prochains mois seront décisifs pour l’avenir démocratique du pays.  

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