La ministre sud-africaine des Affaires étrangères a soulevé une vive controverse lors d'un événement de solidarité avec la Palestine en annonçant des mesures strictes à l'encontre de ses citoyens combattant dans les rangs de Tsahal ou aux côtés de l'armée israélienne à Gaza.

Lors de son allocution, la ministre a prévenu que les Sud-Africains participant aux opérations militaires israéliennes seraient arrêtés à leur retour au pays. Elle a également mis en garde contre le risque de se voir retirer la citoyenneté sud-africaine pour ceux détenant une double nationalité.

Cette déclaration intervient dans un contexte de tensions accrues entre Israël et la Palestine, marqué par des affrontements violents dans la bande de Gaza. La ministre a également appelé la population à manifester devant les ambassades des principaux soutiens d'Israël, sans les nommer explicitement, mais faisant probablement référence aux États-Unis, au Royaume-Uni et à l'Allemagne, entre autres.

Bien que le nombre exact de Sud-Africains rejoignant les rangs de Tsahal reste incertain, le gouvernement sud-africain avait déjà exprimé sa préoccupation à ce sujet en décembre dernier. Le ministère des Affaires étrangères avait alors averti que ceux participant aux combats en Israël sans autorisation préalable pourraient faire l'objet de poursuites en vertu de la loi sud-africaine.

L'Afrique du Sud, qui abrite une importante communauté juive estimée à environ 70 000 personnes, cherche ainsi à réguler l'engagement de ses ressortissants dans les conflits étrangers et à réaffirmer son soutien à la cause palestinienne.

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