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© Correspondance : L’Institut du Comité de Libération des Prisonniers Politiques – ICL2P / CL2P
- 09 Dec 2023 12:16:01
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CAMEROUN :: L’Affaire Martinez Zogo : Quand le réel meurt à Yaoundé :: CAMEROON
Faux et usage de faux caractérisé des principaux accusés dans l’affaire Martinez Zogo au Cameroun
Quand les signatures des avocats figurent sur des procès-verbaux déclarés désormais non authentiques, mais dont ils ont revendiqué l’authenticité en exigeant la libération de leurs clients sulfureux sur les ondes d’une radio internationale (RFI pour ne pas la nommer), ils doivent à minima être poursuivis pour complicité de faux et usage de faux. Pour peu que cette république soit encore soucieuse de préserver des apparences de la légalité…
C’est le plus important, car ceux qui nous servent de faux papiers réécrivent ainsi l’histoire et dans ce cas précis, l’histoire selon laquelle Messieurs Jean-Pierre Amougou Belinga, Maxime Eko Eko et leurs complices doivent retrouver leur liberté, parce qu’il n’est pas nécessaire de les tenir pour responsables de la crucifixion brutale du journaliste Martinez Zogo le 17 janvier 2023.
Autant dire que nous sommes en présence ici de personnes qui souffrent d’un stade avancé de psychopathie mégalomaniaque et qui, de ce fait, ont perdu tout contact avec la réalité y compris la plus abominable. Ils présentent une forme fatale de délire enracinée dans un profond déni criminel.
En attendant leur libération quasi programmée par les clans ethno-fascistes de la dictature en place au Cameroun, c’est au fond la situation de notre pays désormais coincé dans un profond syndrome de Stockholm qui fait pitié. Parce que cette forme avancée d’apocalypse nécropolitique est entrain de le faire sombrer dans les abysses de l’océan Atlantique à la manière du Titanic.
Ce qu’il faut donc sauver ici, ce n’est même plus la justice (qui n’existe plus depuis belle lurette) mais la réalité elle-même, car cette forme de déni repose sur une réalité qui n’existe que dans le cerveau reptilien de tous ces criminels.
D’où la nécessité vitale de démanteler la prison mentale dans laquelle les Camerounais ordinaires ont été enfermés dans leur ensemble au cours des 04 dernières décennies, et l’urgence d’un nouveau souffle démocratique avec une diversification des perspectives dans un pays au bord du précipice, envisagé comme l’ultime moyen d’imaginer des alternatives émancipatrices pour lui éviter le complet anéantissement.
L’Institut du Comité de Libération des Prisonniers Politiques – ICL2P / CL2P
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