Manifestations du 22 septembre : Les rangs du Mrc gonflent
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Plus d’une demi-douzaine de partis politiques et d’organisations de la société civile promettent leur soutien à Maurice, qui poursuit sa prospection.

Après le président du Mouvement pour la démocratie et l'interdépendance (Mdi), Djeukam Tchameni, vendredi dernier à Yaoundé, le président national du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), Maurice kamto, a poursuivi le week-end dernier à Douala, une série de rencontres avec des leaders de l’opposition et de la Société civile. Après Edith Kah Walla avec qui il s’est entretenu non seulement en tant que présidente du Cameroon People’s Party (CPP), mais aussi comme leader du mouvement Stand Up For Cameroon, un regroupement de partis politiques et d’organisations de la société civile qui disent oeuvrer pour une transition démocratique non violente dans le pays, dimanche, il a eu un échange avec Alice Nkom dans la capitale économique, entre autres personnalités.

L’avocate pour qui seul le départ de Paul Biya du pouvoir peut sortir le Cameroun de la crise multiforme dans laquelle il est englué depuis plusieurs années, l’a assuré de son soutien pour les manifestations du 22 septembre prochain. Les rangs du Mrc gonflent donc dans la perspective desdites manifestations, en dépit des mises en garde du ministre de l’Administration. Une demi-douzaine de partis politiques et d’Osc ont déjà confirmé leur adhésion à « front uni » contre le pouvoir, dont le Mdi de Djeukam Tchameni, le CPP, l’Offre Orange, Justice Plus, etc. Le Social Democratic Front (SDF) qui a également été approché par Maurice Kamto se montre encore très hésitant. Le 08 septembre, Paul Atanga a juré qu’« aucun écart de comportement ne sera toléré » de la part de quelque parti politique ou Ong que ce soit. Il a d’ailleurs brandi l’arsenal juridique qui sera immédiatement actionné « au cas où des politiciens véreux et irresponsables oseraient poser la moindre action visant à perturber l’organisation du scrutin du 06 décembre 2020 ».

Il s’agit, entre autres dispositions, de l’article 111 (1) du Code pénal en vigueur qui prévoit, au sujet de la sécession : « Est puni d’un emprisonnement à vie celui qui, en temps de paix, entreprend par quelque moyen que ce soit de porter atteinte à l’intégrité du territoire » ; et de l’article 114 traitant de la révolution, qui dispose : « Est puni d’un emprisonnement à vie, celui qui tente par la violence, soit de modifier les lois constitutionnelles, soit de renverser les autorités politiques instituées par lesdites lois ou de les mettre dans l’impossibilité d’exercer leurs pouvoirs ».

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