Conseil supérieur de la magistrature : le tsunami attendu n’a pas eu lieu
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Après trois ans d’hibernation, la réunion du conseil supérieur de la magistrature a eu lieu lundi 10 aout 2020. Présidé par le président du conseil, président de la République, la montagne des attentes semble n’avoir pas reçu un écho favorable. Sur la sujet, la presse est divisée.

A l’ouverture de la session, le président du conseil s’est montré plutôt conciliant « je vous demande de vous acquitter de votre mission avec finesse, objectivité et mesure. Les termes du serment que certains vont prêter devront être pour vous, une source d’inspiration une source d’inspiration et d’engagement pour une justice crédible » Un discours qui a rompu net avec les attentes populaires qui voyaient en cette session du conseil une occasion d’assainissement d’une justice gangrenée par la corruption et les manœuvres de tout genres.

Pour le quotidien Le Messager paraissant à Douala « Tout le monde était convaincu que le conseil de la magistrature qui s’est tenu hier 10 Aout 2020 au palais de l’unité allait être une grande lessive au sein de l’appareil judiciaire. Autant que les appels à la « purge » s’étaient multipliés ces derniers jours sur les réseaux sociaux » Plutôt, continue le journal « avons-nous appris aucun dossier disciplinaire contre les magistrats n’a été retenu » Autant le dire pour s’offusquer « Les magistrats Camerounais sont tous blancs comme neige »

Prenant le contre pied du journal crée par Pius Njawe, le journal L’Essentiel, paraissant à Yaoundé donne une « Mention ‘’ Bien’’ pour les magistrats ». Contrairement à la séance précédente, les assises du dernier Conseil supérieur de la magistrature tenues le 10 août 2020, et présidées par le président de la République Paul Biya, n’ont enregistré aucun dossier disciplinaire. Cela étant, l’on a assisté à un redéploiement des personnels au sein des Juridictions du pays, avec en prime, de nouveaux hommes à la tête de la Cour des comptes de la Cour suprême et au Tribunal Criminel Spécial (Tcs).

Le quotidien, une autre journal de Yaoundé pense que « Paul Biya comble les attentes des magistrats ». Ce mouvement est l’une des résolutions fortes du Conseil supérieur de la magistrature qu’a présidé le président de la République, Paul Biya hier 10 août 2020 au Palais de l’unité.

D’après les services de la présidence de la République, aucun dossier disciplinaire n’a été enregistré par le conseil. Les travaux ont par conséquent consisté à traiter des intégrations, des promotions des magistrats.

Fort de ces avis avertis, le président de la République a signé plusieurs décrets concernant les magistrats. Au rang de fait historique, on doit classer l’intégration des auditeurs de Justice spécialistes de la Common Law. Ils rejoignent la magistrature après deux ans de formations au sein de la section Common Law de l’Ecole Nationale d’Administration et de magistrature.

La création de cette section en 2017 par le chef de l’Etat répondant à une revendication des avocats d’expression anglaise. Cette mesure renforce ainsi le respect des traditions Juridique spécifique dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

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