Réflexions sur le dossier confus de Fanny Pigeaud sur Mediapart contre le leader Guillaume Soro
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Madame Fanny Pigeaud est journaliste chez Mediapart et auteure de nombreux ouvrages et enquêtes sur la scène politique africaine. Saluons son œuvre. Sa plume inquiète traverse les actualités subsahariennes depuis de nombreuses années, et il est incontestable qu’elle s’est aussi fait un nom en fouillant dans les entrailles suspectes de bien des autocrates des tropiques. Ce n’est pas le moindre de ses mérites.

En effet, l’investigation fait vivre le journaliste qui s’y spécialise et la moindre chute de tension ou de visibilité en ce domaine se paie vite d’une déchéance professionnelle aux conséquences inévitablement fâcheuses pour le standing quotidien de l’expert. Ainsi, en quête de sujets croustillants pour fournir sa gibecière de personnalités politiques détruites, dame Fanny Pigeaud a dû succomber à une irrésistible tentation : celle de passer du journalisme d’investigation au journalisme d’inquisition. De l’art de l’enquête à celui du bûcher. Foulant au passage au pied, un principe juridique universel :la présomption d’innocence. Car rien des quatre pages consacrées par Fanny Pigeaud à couvrir Guillaume Kigbafori Soro[1] des plus grossières diffamations jamais inventées contre lui ne se fonde sur le moindre début d’assise factuelle.

Comment ne pas s’étonner d’abord de la synchronisation de l’accusation judiciaire alléguée et de la médiatisation qui révèlent une indéniable complicité entre la diffamation organisée et la journaliste en mal de scoop ? Le jeudi 7 mai 2020, se trouve être à la fois le jour de la parution sur Mediapart de son papier sur une plainte pour « crimes de guerre et assassinat » qui viserait le leader Guillaume Soro à Paris, et le jour de dépôt de ladite plainte. Comment ne pas voir que dame Pigeaud fait, dans un scénario manifestement controuvé, preuve d’un aplomb inouï en nous servant sa version d’une affaire dont on peut dire, avec euphémisme, qu’elle tente de faire ses choux gras ? Nous allons dans la suite de cet Editorial, nous intéresser aux deux thèmes de la plainte dont dame Pigeaud a eu la primeur avant le visé Guillaume Soro lui-même, et montrer comment la démarche de la journaliste souffre de quatre scandaleux vices de forme et de fond : éthiques, logiques, juridiques et politiques.

L’éthique professionnelle abandonnée : le lynchage médiatique aveugle d’un candidat à l’élection présidentielle ivoirienne

Les mots utilisés par Fanny Pigeaud pour décrire Guillaume Soro et ses compagnons feraient bondir de leurs chaises, les citoyens français férus de l’Histoire de la résistance anti-nazie. De Gaulle et ses compagnons prirent certes les armes contre le régime discriminatoire de Pétain et d’Hitler. De part et d’autre, on compta de nombreux morts entre 1940 et 1945. Mais peut-on imaginer dame Fanny Pigeaud s’attaquant au chef de la résistance française et à ses compagnons de lutte, avec une terminologie aussi condescendante et méprisante que celle utilisée dans les quatre pages de son article sur la plainte d’individus qu’elle ne connaît qu’à peine contre le leader de la lutte ivoirienne contre l’idéologie discriminatoire de l’ivoirité ? Lorsqu’on parle des résistants français, la terminologie de l’héroïsme l’emporte. Lorsqu’il faut parler des résistants africains, l’heure de la phraséologie du mépris des figures de l’Histoire est ouverte. Décidément : la décolonisation des plumes journalistiques françaises n’est pas achevée.

Pour Fanny Pigeaud, il est question de relater « des crimes qui reviennent en boomerang contre le candidat Soro » ; de revenir sur « l’histoire interne, sale et cruelle du mouvement rebelle » ; il est question, avoue-t-elle, de mettre en lumière « un dépôt de plainte qui sera très commenté en Côte d’Ivoire » ; Fanny Pigeaud écrit qu’elle veut « remuer un passé douloureux » ; Fanny Pigeaud avoue qu’il s’agit pour elle et ses plaintifs associés de « viser un acteur politique omniprésent depuis 2003 » ; Fanny Pigeaud avoue enfin, au moment de clore son papier son bonheur de servir « une mauvaise nouvelle pour Guillaume Soro, lui qui s’échine à polir son image et se poser en honorable « présidentiable ». Toutes ces citations extraites de l’article de Fanny Pigeaud suffisent donc à prouver l’intention qui guide l’article : la démolition médiatique de l’image politique du candidat Guillaume Soro, dont Madame Pigeaud reconnaît paradoxalement qu’il est un homme politique de premier plan, en passe de parvenir aux charges suprêmes de l’Etat de Côte d’Ivoire.

Mais, au fond, au nom de quelle éthique du travail journalistique, au nom de quelle déontologie une journaliste d’investigation, travaillant pour un site qui se veut neutre comme Mediapart, peut-elle aussi ostentatoirement afficher son intention de nuire à la carrière d’un homme politique, alors même qu’elle avoue que celui-ci bénéficie de la présomption d’innocence, et que « les parties civiles attendent désormais de savoir si le Parquet de Paris jugera leur plainte recevable ou pas » ? Pourquoi Dame Pigeaud se croit-elle autorisée à ternir l’image de Guillaume Soro alors même que les faits qu’elle lui reproche sous couvert de l’accusation ne sont assortis d’aucun début de preuve ?

Lacunes logiques affligeantes : une inquisition de l’absurde

On peut à présent se demander comment Madame Pigeaud raisonne. Part-elle des principes vers les faits, dans une déduction logique ? Ou part-elle des faits vers l’inférence de principes possibles, par une démarche cette fois-ci inductive à la David Hume ? On verra qu’elle ne déduit pas. On verra aussi qu’elle n’induit pas. Elle tâtonne gravement.

Imaginons que Dame Pigeaud procède déductivement. Pour elle donc, a priori, dès lors que des combattants meurent sur le champ de combat, devrait-on en déduire l’existence de crimes de guerre, d’assassinats ou de crimes de sang ? Comment madame Pigeaud pense-t-elle avoir des certitudes sur ce qu’elle appelle abusivement « un état de guerre permanent de 2002 jusqu’en 2011 » en Côte d’Ivoire ? Comment Dame Pigeaud peut-elle d’une part reconnaître que le Sergent Ibrahim Coulibaly et ses compagnons de lutte tombés le 27 avril 2011 étaient des rebelles, des putschistes, des membres du Commando invisible qui menaient des combats pour renverser successivement les régimes Bédié, Gbagbo et Ouattara, et de l’autre côté les considérer comme d’innocentes victimes d’un assassinat prémédité ? Que dire alors des victimes du Commando Invisible ou des putschs successifs et combats auxquels IB et ses compagnons se sont livrés de 1999 à 2011 ?

Fanny Pigeaud relate vaguement une guerre interne à la rébellion ivoirienne dans les années 2000 : que dit-elle ce faisant des adversaires que le groupe d’IB a laissés sur le carreau ? Rien. Qu’en disent les plaintifs, membres de la famille d’IB, que Fanny Pigeaud ne daigne pas interroger sur le saint-homme qu’elle sanctuarise manifestement en l’habillant unilatéralement de victime permanente ? Rien. Quelle cynique amnésie !

Quand Fanny Pigeaud écrit en effet que « IB voulait pousser Gbagbo à quitter le pouvoir » ; que « Le commando invisible combattait les forces de sécurité ivoiriennes », pourquoi omet-elle de dire que cela veut dire qu’IB et ses hommes se battaient en abattant les forces qui étaient considérées par eux comme ennemies ? Quid des hommes tombés sous les balles des troupes d’IB ? Le Commando invisible était-il vraiment une bande d’enfants de choeur perdus dans un monde méchant ? Autant de coupables silences de l’investigatrice hâtivement transmuée en inquisitrice.

Imaginons a contrario que Dame Pigeaud procède par induction. En partant par inférence de quelques faits vers des conclusions universelles. Le problème ici, c’est que les faits ne sont pas encore établis. Dame Pigeaud dit qu’il n’y a eu aucun procès de la rébellion ivoirienne de 2002 à 2011. Comment Dame Pigeaud peut-elle alors, sans que des faits impliquant personnellement Guillaume Soro n’aient été établis, lui imputer des crimes qui reviendraient sur sa personne tel un boomerang ? Derechef, comment Fanny Pigeaud peut-elle s’adonner au lynchage d’un homme politique ivoirien, sans se fonder sur la chose jugée et en enjambant les faits purement conjecturaux que ses adversaires politiques lui opposent et lui imputent, à des fins justement politiques ?

En réalité, Fanny Pigeaud pratique abondamment l’art du raisonnement par l’absurde. Elle a été informée qu’il y a une plainte contre Guillaume Soro. Elle y voit une occasion de remplir son contrat chez Mediapart. Du coup, elle fabrique au fil de ses quatre pages de supputations sans le moindre support factuel, un Guillaume Soro bon pour l’échafaud, conforme aux désirs de ses complices d’aventure diffamatoire.

Des cul-de-sac historiques et juridiques ignorés de la très hardie journaliste

Quelle est la légitimité et la compétence des tribunaux français pour juger de l’histoire de la rébellion ivoirienne ? Nulle part dans son papier, dame Pigeaud ne semble s’en inquiéter, alors qu’il n’est pas sûr qu’elle soutiendrait un procès de la résistance française dans un tribunal de Côte d’Ivoire. A moins que pour dame Pigeaud, la justice de la république de Côte d’Ivoire ne soit qu’une vassale de celle de la république française, comment ne pas souligner qu’elle fait peu de cas des lois d’amnistie prises en Côte d’Ivoire pour les événements de 1999 à 2007 ? Madame Pigeaud a-t-elle pris la peine de lire les Accords Inter-ivoiriens de 2002 à 2007 pour réussir à ignorer les décisions d’amnistie qui les ont régulièrement sanctionnés dans une perspective de réconciliation nationale et de reconnaissance de la mutualité des responsabilités dans la longue crise ivoirienne ?

Quelle est la légitimité et la compétence de la justice française pour juger des actes posés par les Forces Républicaines de Côte d’Ivoire, créées le 17 mars 2011 par leur Chef Suprême, le Président de la République Alassane Ouattara ? En tant qu’Etat souverain, la Côte d’Ivoire doit-elle rendre compte des ordres donnés par son président devant la justice française ?

Que fait Madame Pigeaud des près de 10 tentatives d’assassinat dont le leader des Forces Nouvelles, Guillaume Soro, aura été régulièrement victime de la part d’hommes proches d’IB, dont notamment l’attentat du 29 juin 2007 contre son avion sur le tarmac de Bouaké ? Peut-on présenter la crise militaro-politique ivoirienne comme une affaire dont IB n’est qu’une victime et Guillaume Soro le responsable de tous les malheurs ?

Venons-en à la première partie de la plainte alléguée du 7 mai 2020, celle où des proches et notamment la fille d’IB accuseraient Guillaume Soro parce que, nous dit Fanny Pigeaud, on aurait des certitudes qu’il s’agit d’un « homicide par les agents de Guillaume Soro ». Suffit-il que des proches d’un chef de guerre disparu accusent un tel pour que ce dernier soit brandi à l’opinion comme un coupable ?

Quelles sont les preuves qui permettent à Madame Pigeaud d’alléguer que les FRCI, créées le 17 mars 2011 par le Président Ouattara et les FAFN, intégrées dans l’armée unifiée à compter de l’Accord de Paix de Ouagadougou en mars 2007, étaient le 27 avril 2011, des « agents de Guillaume Soro » ? Par ailleurs, au moment où Ibrahim Coulibaly et ses hommes en armes tombaient à Abobo, le Premier Ministre Guillaume Soro était en voyage vers Ouagadougou au Burkina Faso en compagnie de son ami Moustapha Chafi, en présence de qui l’information de la chute d’IB lui parvint. Comment imputer à Guillaume Soro un crime, alors qu’on n’a ni la preuve de son ordre, ni le moindre début d’indice de sa présence dans les lieux ?

La vidéo de la cérémonie officielle du 22 avril 2011 dans laquelle le Chef Suprême des Forces Armées de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, ordonnait[2] le désarmement d’IB, y compris par la force, a-t-elle disparu soudainement des réseaux sociaux pour que Dame Pigeaud accrédite aussi candidement la thèse d’un ordre d’élimination donné par le Premier Ministre Guillaume Soro ? Que signifiait la phrase suivante d’Alassane Ouattara - Président de la République et Chef suprême des armées le vendredi 22 avril 2011- à propos d’Ibrahim Coulibaly à ses ministres de la défense et de l’intérieur : « Votre rôle sera de les désarmer par la force » ? Madame Pigeaud prend-elle la peine de s’interroger sur le rôle du ministre de l’intérieur d’alors, et notamment celui du Commandant Koné Zakaria, qui a principalement mené cette opération d’Abobo, dont le Premier ministre Guillaume Soro en voyage à l’étranger n’eut un compte-rendu que des heures plus tard ? Que dire du rôle des hélicoptères de l’ONU et des forces françaises qui auraient, selon les dires de dame Pigeaud, participé à cette opération militaire contre la troupe d’IB ? Autant d’incohérences, de lacunes, qui montrent l’incroyable légèreté de l’accusation orientée à des fins politico-politiciennes contre le candidat Guillaume Soro.

En réalité, ceux qui s’obstinent à vouloir présenter IB comme une victime de Guillaume Soro devraient répondre à trois questions : 1) IB menait-il des combats en avril 2011 contre des adversaires qu’il abattait ? 2) IB a-t-il affiché son intention de renverser le régime Ouattara par les armes ? 3) IB a-t-il fait l’objet d’un ordre de neutralisation clair et net du Chef suprême des forces armées de Côte d’Ivoire ? La réponse à ces trois questions est incontestablement affirmative. Nous joignons du reste, à toutes fins utiles, notamment pour l’incroyablement étroite investigation de dame Pigeaud, le lien internet[3] de la déclaration de prise du pouvoir par la force que l’intéressé avait lui-même préparée et publiée à cet effet. Le procès d’intentions criminelles anti-IB fait par Fanny Pigeaud à Guillaume Soro relève dès lors incontestablement d’une vision complètement fantasmée de la réalité.

La seconde partie de la plainte du 7 mai 2020, nous dit Fanny Pigeaud, concernerait la disparition des sieurs Kassoum Bamba et Abdoulaye Bamba en juin 2004 à la suite d’âpres combats entre des factions des Forces Nouvelles à Korhogo, dans le Nord Ivoirien. Quelle légitimité aurait un tribunal français pour enquêter sur cet épisode douloureux de l’histoire ivoirienne ? A-t-il eu lieu dans la zone territoriale de compétence des juges français ? Motus, bouche cousue de Fanny Pigeaud. Pareillement, immense désert de preuves. Quel rapport explicite entre la disparition de ces combattants et l’action du nommé Guillaume Kigbafori Soro, patron des Forces Nouvelles ? Etait-il combattant ? A-t-il donné un ordre explicite, retracé comme tel ? On s’étonne encore ici de la légèreté qui gouverne le traitement de ces allégations des plaignants. Quid des victimes de la faction pro-IB dans la période ciblée ? Que de silences masqués, pour une journaliste supposée faire de l’investigation !

Une pure manœuvre de diversion politico-médiatique d’un régime en pleine déconfiture…

On aura tout compris si l’on sait que pour les supposés plaignants comme madame Pigeaud, il s’agit manifestement de faire feu de tout bois. Tout y passe pêle-mêle : des rapports contestables de l’ONU, des allégations partisanes et purement émotionnelles de partisans aveuglés par leur vision étriquée de l’Histoire, et bien sûr des manœuvres au service des clans d’un régime Ouattara qui ne peut s’octroyer une virginité par associations controuvées de victimes montées de toutes pièces pour aider au bannissement politique du candidat redouté à la présidentielle 2020, Guillaume Kigbafori Soro.

Concluons donc cet éditorial : ni en ce qui concerne la disparition d’IB le 27 avril 2011 avec ses compagnons d’armes à Abobo, ni pour les conflits internes à la rébellion ivoirienne en 2004, les plaignants évoqués par dame Fanny Pigeaud et la journaliste elle-même, ne fondent ni sur des faits, ni sur des liens de causalité tangibles et concrets, la moindre responsabilité du leader Guillaume Soro.

Ce n’est donc pas une affaire judiciaire qui vient d’être lancée. C’est une manœuvre de diversion politico-médiatique. Ni crimes contre l’humanité, ni assassinat imputable à Guillaume Kigbafori Soro, de toute évidence. L’attaque ainsi orchestrée vise donc essentiellement à tenter de ternir l’image médiatique du candidat de GPS à la prochaine élection présidentielle, dans un contexte précis.

Le régime RHDP est aux abois, en raison de la défaillance grave de son candidat à la présidentielle 2020 . A l’affût de cette aubaine, le très nuisible ministre d’Etat Hamed Bakayoko, parrain de l’ONG des soi-disant victimes de Guillaume Soro, croit donc pouvoir d’une part ravir la candidature du RHDP à Amadou Gon Coulibaly, et d’autre part s’assurer de l’élimination du candidat favori de l’opposition ivoirienne à cette élection, qui n’est ni plus ni moins que Guillaume Kigbafori Soro. En actionnant cette plainte, les différentes factions du régime Ouattara veulent aussi faire pièce au camouflet cinglant qui leur a été infligé par le Président de Générations et Peuples Solidaires devant la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples à Arusha en Tanzanie le 22 avril 2020 passé. Sommé de libérer les compagnons de Guillaume Soro et de suspendre toutes les poursuites illégales et illégitimes engagées contre eux depuis le 23 décembre 2019, le régime Ouattara, toutes ailes confondues, est au plus mal.

Le RHDP est affolé et tétanisé par la candidature tellurique de Guillaume Soro. Telle est la vérité. La parade médiatique d’une propagande mensongère contre le candidat Guillaume Soro pourra-t-elle effacer la déconfiture avancée d’Alassane Dramane Ouattara, d’Amadou Gon Coulibaly et d’Hamed Bakayoko dans leur projet collectif de capture de l’Etat de Côte d’Ivoire ? Rien n’est moins sûr. Car, insubmersible, le leader générationnel Guillaume Soro demeure absolument maître de son destin politique. Fluctuat nec mergitur.

Rouen, le 9 mai 2020

[1] https://www.mediapart.fr/journal/international/070520/cote-d-ivoire-guillaume-soro-vise-par-une-plainte-pour-crimes-de-guerre-et-assassinat 

[2] https://www.youtube.com/watch?v=nYvT8IL3D5M  . L’ordre sans ambiguïté d’Alassane Ouattara , Chef suprême des forces armées, contre IB le 22 avril 2011.

[3] https://www.youtube.com/watch?v=_MvM6LbGZgE  Un discours que la famille d’Ibrahim Coulibaly gagnerait à bien écouter. 

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