Tomaïno Ndam Njoya jette l’écharpe
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Élue à la fois aux dernières législatives et aux municipales du 09 février 2020, elle choisit finalement la mairie de Foumban.

Convoquée le 20 mars dernier, la première session ordinaire de l’Assemblée nationale a permis d’élire prioritairement le bureau. Pendant ladite session également, chaque parlementaire disposait de 10 jours pour clarifier son statut, relativement aux incompatibilités. Dans cette situation, se trouve Patricia Tomaïno Ndam Njoya. Élue conseiller municipal dans la commune de Foumban sous la bannière de l’Union démocratique du Cameroun (Udc), elle a également gagné aux législatives à l’issue du double scrutin du 09 février. Par la suite, elle a été portée à la tête de l’exécutif communal de cette municipalité le 18 février.

D’autre part, la veuve du président de l’Udc, Adamou Ndam Njoya, avait également pris part à la cérémonie de remise des attributs aux députés, le 16 mars dernier lors de la session de plein droit. Ce qui constituait un cas typique d’incompatibilité. En effet, l’article 162 (2) du code électoral dispose que « le mandat de député est également incompatible avec celui de sénateur, avec les fonctions de maire, de délégué du gouvernement auprès d’une communauté urbaine, de président du conseil régional, avec toute fonction publique non élective et avec les fonctions de président de chambre consulaire, de président du conseil d’administration ou de statut de salarié dans un établissement public ou une entreprise du secteur public et parapublic ».

Contacté, son camarade de l’Udc, le député Koupit Adamou calme le jeu. « Elle ne siège plus à l’Assemblée nationale. Le processus de son remplacement par sa suppléante est bel et bien en cours. Le bureau définitif de l’assemblée ne venait que récemment d’être mis sur pied et semble opter pour une validation collective après la proclamation des résultats des élections partielles reprises dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest », explique-t-il.

En effet, le Conseil constitutionnel avait initialement invalidé les résultats des législatives dans 11 circonscriptions de ces deux régions anglophones pour cause de violence. Finalement repris le 22 mars, le scrutin a permis au parti au pouvoir, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) de renforcer sa majorité à la chambre basse du parlement en raflant tous les 13 sièges à pourvoir. Un nombre qui vient corser les 139 autres strapontins déjà glanés.

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