Vote du Code Général des Collectivités territoriales décentralisées:Lettres aux députés et sénateurs
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En cette fin d’année 2019, le mois de décembre, les Députés et les Sénateurs de la République du Cameroun, ont « adopté », presque inconsciemment, le texte portant Code Général des Collectivités territoriales décentralisées.

Ce code est un document de référence attendu, annoncé comme faisant partie de la solution ou constituant la solution, pour sortir de la guerre civile qui sévit dans les deux régions anglophones du pays depuis bientôt trois ans. Cette guerre, de plus en plus internationalisée, a engendré des pertes inqualifiables en vies humaines et en structures économiques considérable.

Mais si certains éléments de cet instrument, sont à saluer dans le principe, l’esprit et la perspective de réalisation, les rédacteurs ont ruiné complètement sa substance, écorné son importance pour les générations futures, et noyé la philosophie de l’ensemble dans une construction dangereuse qui divise de fait le pays. La nationalité camerounaise est dorénavant fragmentée, déstructurée, parcellisée.

Le MPDR – PMDR, exprime son amertume, et s’adresse de façon solennelle aux Députés et aux Sénateurs de tous les bords, pour leur rappeler que l’histoire de l’humanité est parsemée d’exemples regrettables, où des élus de circonstance, animés par leur seul égoïsme et aveuglés par le partage du pouvoir, ont plongé le pays dans l’abîme.

Le MPDR – PMDR, rappelle l’histoire de l’Allemagne Nazi, où un populisme indécent, malicieux et promu par des gens du pouvoir du moment, ont assombri à jamais le destin d’une nation, en croyant organiser le génocide d’une communauté spécifique, la communauté Juive.

Le MPDR – PMDR, vous dit que ce que vous avez fait, vous sera reproché pour l’éternité, et vous placera inéluctablement devant le tribunal de l’histoire. Il en va de même de ceux, leaders d’opinion, intellectuels, artistes et gens influents et réputés de toute condition, qui ont approuvé publiquement cet instrument criminogène et divisionniste, ou qui ont gardé un silence complice. Sous le couvert de solutions, on a fait reculer le pays, on a profané la solidarité et l’unité. Ce texte viole les conventions internationales majeures, en ceci qu’il conditionne l’éligibilité, à un subjectivisme déplorable.

C’est en Afrique du Sud sous le régime d’apartheid, que les droits et les libertés des citoyens, dépendaient de leur lieu de résidence. L’histoire témoignera et jugera. Elle sera sévère contre vous./.

Yaoundé, le 23 Décembre 2019

Le Président, Médiateur Universel

SHANDA TONME

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