Madame la représentante du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) au Cameroun

En vous présentant mes compliments citoyens, je me fais le devoir de vous transmettre ci-joint aux fins d’enquêtes, la demande d’assistance reçue de monsieur Ouédraogo, citoyen burkinabe qui estime que ses droits légitimes ont été violés par l’organisme canadien CUSO, lequel l’a employé jusqu’à une certaine date, avant de se séparer de lui dans des conditions presque rocambolesques.

Une enquête est d’autant plus urgente, que cette affaire met en lumière, des pratiques inacceptables, notamment le manque de transparence, et par ailleurs, une véritable traite des êtres humains contraires aux instruments internationaux. Il n’est déjà pas compréhensible que les nations unies recourent aux services des sociétés de travail temporaire dont la philosophie n’est pas loin des sociétés négrières et esclavagistes. Nos investigations nous ont convaincu que nous sommes en présence d’une autre grosse combine des prétendues organisations humanitaires et professionnelles du NORD qui s’arrogent tous les droits. L’ONU ne peut pas se faire complice de cette situation décriée de longue date.

En tout état de cause nous attendons avec impatience le résultat de vos enquêtes, d’autant plus que pour aucune raison ni par aucune loi nationale ou internationale, un organisme privé ne peut pas faire émigrer un travailleur, et l’abandonner ensuite sans ressources ni droits et indemnités professionnels logiques dans un pays qui n’est pas le sien.

Très hautes considérations./.

SHANDA TONME

Pj : 2

Copie : MINREX ; MINPAT; ONU/FEMMES ;

CONSULAT BURKINA FASO

HAUT COMMISSARIAT CANADA