Le président du Conseil d’administration du Comité de développement du Cameroun parle des difficultés qu’ont ses concitoyens à négocier des accords en Belgique.

Pourquoi avez-vous organisé une conférence internationale pour la promotion des Petites et moyennes entreprises (Pme) et d’investissement dans la Ceeac à Douala ?

La décision d’organiser cette conférence internationale du 31 juillet au 04 août 2018 pour promouvoir les Pme et les investissements a été prise à la suite de la troisième édition de la mission économique des opérateurs économiques camerounais que nous avons organisée à Bruxelles. Au terme de trois éditions, nous avons fait le constat de l’incapacité des patrons des Pme camerounaises à décrocher des partenariats d’affaires avec les hommes d’affaires belges ou investisseurs européens. Nous avons constaté qu’ils font plus de discours et très peu de concrétisations. Ce qui ne leur permet pas d’avoir des partenariats. Cette conférence leur permet de se former et de renforcer dans le même temps leurs capacités. Ils vont être préparés également pour la 4è édition de la mission économique belge du 23 au 26 octobre à Bruxelles.

La cible est-elle réduite ?

Les objectifs de cette conférence sont clairs. Il faut renforcer les capacités des opérateurs économiques qui vont prendre part à cette mission économique, et pas seulement. Tous les opérateurs économiques qui ont de la peine à décrocher des partenariats à l’étranger peuvent également venir se faire former. Il est également question de dynamiser le climat des affaires au niveau de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac). Pendant la formation, plusieurs programmes seront développés à cet effet. Les experts et coachings d’affaires présents vont renforcer les capacités et coacher les patrons des Pme. Le programme sous-régional pour la dynamisation du climat des affaires sera présenté.

Quels résultats peut-on en attendre ?

Il est question de créer un lien entre les différents groupes patronaux de la Ceeac. Cela s’est matérialisé ici avec la présence d’hommes d’affaires venus du Gabon du Tchad à l’effet de renforcer ce lien et dynamiser le climat des affaires. Nous voulons nous assurer que les patrons des Pme sont bien formés dans la recherche des financements et des partenaires d’affaires, qu’ils ont acquis les stratégies de négociation de partenariat.