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© Le Jour : Jean-Philippe Nguemeta
- 06 Dec 2017 01:22:33
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CAMEROUN :: Assemblée nationale : L'opération « Blocus » divise au Sdf :: CAMEROON
Les débats se sont poursuivis hier en leur absence alors que l’opération vise à empêcher tout débat à l’hémicycle.
Qu’est devenue l’opération « Blocus » lancée le 23 novembre 2017 par les députés du Sdf visant à imposer empêcher tout débat à l’hémicycle, afin d’obliger l’Assemblée nationale à tenir le débat sur la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ?
Plus de dix jours seulement après ladite opération, l’on observe des sons discordants dans les rangs du parti d’opposition à l’Assemblée nationale. Hier, lundi 4 décembre 2017, les travaux en commission et en plénière se sont déroulés en toute quiétude à l’hémicycle. Joint au téléphone, Jean Michel Nintcheu, l’un des députés Sdf les plus en vue en sein de la contestation, s’est voulu clair :
« Vous avez constaté qu’aucun député Sdf n’était à l’hémicycle. C’est notre stratégie évolutive. Nous avons d’abord boycotté mais ce jour (hier, ndlr), nous avons remis le boycott et, prochainement, ce sera autre chose. C’est un choix de ne pas assister à la plénière. Nous allons vous surprendre ! ».
Joseph Wirba voit la course pour l’argent
A propos des députés Sdf tels qu’Osih Josua qui participe aux travaux en commission, Jean Michel Nintcheu a affirmé qu’il n’a jamais été question de bloquer les travaux en commission. « Nous bloquons les débats à l’hémicycle car, tous les travaux en commission ont l’hémicycle comme point de chute.
C’est à l’hémicycle qu’on adopte les projets de lois », a-t-il précisé. Des surprises en perspective dans les prochains jours, pourrait-on dire. Joint au téléphone hier également, Joseph Wirba, le député Sdf de Jakiri dans le Nord-Ouest, absent à l’hémicycle depuis l’ouverture de l’actuelle session consacrée à l’adoption du budget, a, pour sa part, invité le Jour à s’adresser à ses camarades sur cette
danse « bafia ».
« Ceux qui assistent à ces travaux savent ce qu’ils cherchent. Je ne peux pas assister à ces travaux à moins que la crise anglophone soit inscrite à l’ordre du jour. Je suis chez moi à Jakiri et je bois mon vin. Quand un gouvernement devient un danger pour ses citoyens, cela pose des problèmes. J’ai été élu par ma base et je dois dire que ce n’est pas un problème d’argent. Ceux l’affaire de ceux qui se sont rendus à Yaoundé pour un « Blocus », a-t-il martelé.
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