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© Source : Africanews
- 09 Nov 2017 10:30:55
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Harcèlement scolaire : et si l'Afrique aussi s'en mêlait ? :: AFRICA
La France célèbre ce 9 novembre la journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire. Mais, en Afrique, le phénomène semble évoluer dans l’indifférence des autorités.
S’il est difficile, voire impossible pour l’instant de donner des statistiques précises, le harcèlement scolaire ou simplement bizutage existe bel et bien dans bien de pays d’Afrique.
Ainsi, dans des universités comme dans des lycées ou écoles primaires, des enfants subissent des brimades de toutes sortes. À l’université Marien Ngouabi de Brazzaville par exemple, bien que le phénomène a tendance à disparaître, les « palins » (nouveaux étudiants) subissent parfois des « baptêmes » (bizutage) de la part des anciens. Enfarinages, moqueries….Que de frustrations subies par des « new comers » à l’université Marien Ngouabi.
Même phénomène dans des lycées. À Pointe-Noire par exemple, quelles que soient les générations, les élèves des lycées généraux et ceux des lycées techniques se regardent souvent en chiens de faience. Tout simplement parce que les élèves des lycées généraux se moquent de leurs collègues de la technique en les qualifiant de « mécaniciens ». Ce qui, très souvent est à l’origine des bagarres. Et la police est souvent obligée de s’interposer pour mettre fin aux hostilités.
Des attitudes qui découlent des préjugés et dénotent de l’intolérance et qui ont déjà causé du tort aux enfants. Il suffit de faire une inspection dans des écoles de campagne pour comprendre pourquoi beaucoup d’enfants autochtones renoncent à leurs études suite aux brimades des enfants bantous, emprisonnés dans des préjugés discriminatoires.
C’est pour anticiper ce genre de dégâts que le ministère français de l‘éducation avait décreté le 5 novembre 2015, la journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire.
Même si les résultats probants tardent à se produire, l’initiative de Najat Vallaud-Belkacem ministre de l‘Éducation nationale (de 2014 à 2017) constitue le début d’un processus de conscientisation des élèves afin qu’ils rompent avec ce qui paraît comme une forme de discrimination de leurs condisciples.
Les pays africains gagneraient en réalité à concevoir des plans d’action de lutte contre ce phénomène.
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