Ebolowa : Les fruits plus chers
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Une pastèque à 1000 FCFA, une papaye à 800 FCFA, un ananas à 500 FCFA.

C’est l’inflation dans les marchés de fruits de la ville d’Ebolowa depuis quelques temps. Dans ces espaces marchands, les fruits coûtent désormais plus chers. Au centre-ville par exemple,  les petits espaces marchands aux abords de l’agence régionale du crédit foncier et à la devanture de la boulangerie Deli affichent une mercuriale des prix pas du tout à la portée de toutes les bourses.

Une pastèque à 1000 FCFA, une papaye à 800 FCFA, un ananas à 500 FCFA, une mandarine à 100 FCFA. Pour ne prendre que le cas de ces quelques fruits. Suffisant pour que les consommateurs crient à la vie chère. Roland Bidjo, un inspecteur de police de la ville en a d’ailleurs fait la triste expérience hier, jeudi, 10 novembre 2016, lui qui n’a pas ses habitudes en ces lieux. Le policier raconte qu’il s’est rendu au marché des fruits de la ville pour s’approvisionner en pastèques et papayes, fruits qu’il doit offrir à son père malade et qui en a besoin selon des prescriptions médicales.

A sa grande surprise, il tombe ce jour, sur une mercuriale de prix pas à la portée du premier venu. Que faire donc ? Il y’a d’une part l’urgence de se ravitailler en fruits à cause de la maladie de son père, mais d’autre part, le coût des fruits jugé exorbitant.

Les pays voisins se ravitaillent

L’inspecteur de police se met donc à marchander avec la revendeuse. De 1000 FCFA la pastèque, cette dernière consent finalement à lui laisser le fruit à 900 FCFA, tout en précisant que c’est en compassion à la maladie de son père qu’elle lui accorde cette remise. Quant aux papayes et aux ananas, le policier bénéficiera également d’une autre remise de 100 FCFA par fruit. Face aux jérémiades des clients, Gisèle, la revendeuse de fruits au marché du centre-ville fait savoir que, « ce sont les ressortissants des pays voisins qui ont créé l’inflation ».

Gisèle fait en effet remarquer que, « les gabonais et les équato-guinéens viennent s’approvisionner en fruits dans nos marchés ici à Ebolowa en grande quantité et à de meilleurs prix, créant du coup la pénurie et l’inflation ». Mais il faut souligner que ces pays voisins ne sont pas les seuls responsables de l’inflation actuelle. La revendeuse signale enfin que les hôtels de la ville, de plus en plus nombreux depuis la tenue du comice agropastorale, se ravitaillent aussi en grande quantité en fruits. Ce qui n’était pas le cas avant.

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