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© Camer.be : Entretien Réalisé Par NSANGOU MAMA
- 29 Oct 2016 10:56:35
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Cameroun: Fotso Tamo Joseph « Ce n’est pas facile d’être président de section à Bayangam » :: CAMEROON
Au détour de la grande cérémonie d’installation des membres des sections Rdpc Koung-khi Sud, le président de l’OjrdpcKoung-khi-Sud s’est prêté au jeu question-réponse de notre reporter. Fotso Tamo Joseph parle de son plan d’action pour la jeunesse de Bayangam
Vous venez de prendre officiellement fonction comme président de l’Ojrdpc de la section Koung-khi Sud à Bayagam. Quel est le sentiment qui vous anime en ce moment ?
Sentiment de satisfaction, sentiment d’un homme heureux. Ce n’est pas facile d’être président de section, surtout dans notre section. Ça a été de hautes luttes. Donc ce que je peux dire c’est que je suis très fier d’être président de section Ojrdpc du Koung-khi Sud parce que j’ai abattu et je continu toujours à abattre un grand travail pour garantir les idéaux prônés par le président national de notre grand parti.
Après l’installation, automatiquement le travail devrait commencer. Alors, afin que cela ne soit un secret de polichinelle, peut-on avoir une idée de votre feuille de route ?
Oui, pour la feuille de route nous l’avions avant même d’attendre les installations parce qu’au Rdpc on n’attend pas le jour-j pour faire quelque chose. Depuis des années d’ailleurs je suis sur le terrain, s’il faut parler d’une feuille de route aujourd’hui ce serait tout simplement de demander aux jeunes d’être disciplinés, d’être attentionnés dans le parti. De suivre les données de notre parti parce que le président national, S.E Paul Biya, par le truchement du secrétaire général, nous demande d’être toujours disciplinés et de respecter les règlements de notre parti
La section Koung-khi Sud est une jeune section qui voit le jour au moment où l’un des piliers de la localité vient de quitter la scène, j’ai nommé André Sohaing, comment entendez-vous maintenir la barque du parti Rdpc dans votre circonscription ?
Merci de faire mention de se nom qui m’oblige à observer une minute de silence en la mémoire de ce patriarche qui a tout donné pour le Rdpc dans notre circonscription (Ndlr : une minute de silence). C’est d’un bâtisseur qu’on ne pourra plus jamais retrouver dans notre section. Il a tout fait pour que le Rdpc rayonne, pour que le Rdpc vive. Au temps des baises dans les années 90, il était la seule personne qui faisait tout pour que le Rdpc ne meure pas. Maintenant qu’il n’est plus, nous implorer juste le seigneur de l’accepter auprès de lui, et nous allons nous battre pour que le Rdpc rayonne toujours dans notre section. Vous avez-vous-même témoigner la mobilisation à cette cérémonie d’installation. C’est vraiment une section de luxe comme vous le constater.
On vous voit très souvent avec le nouveau maire de Bayangam, Léopold Noutsa. Quelle est la relation qui vous lie ?
La relation qui me lie avec le maire Noutsa c’est premièrement que je suis conseiller municipal, ce qui m’oblige d’avoir de bonnes relations avec lui. Le nouveau maire est un jeune et c’est un maire qui a beaucoup d’ambitions. Ce qui me plaît c’est sa façon de travailler, sa façon de voir et nous tous les conseillers nous sommes obligés de suivre ce que ce maire est en train de faire pour le développement de notre commune
On sait qu’au départ vous n’avez pas été candidat à la section, mais qu’au finish vous êtes président. Comment comprendre cela ?
Comme je vous ai dis plus haut, je respecte la discipline de mon parti. Et avant d’être là nous avons les grands frères qui ont géré le parti dans le département. Lors des élections, je me suis dis que le choix était à eux, mais à un moment donné, toute la population dont les jeunes ont signé mordicus que ce n’est que moi qui pouvais être leur président, parce que disaient-ils, ils ne voyaient personne d’autre en dehors de moi. Raison pour laquelle, j’ai dis, je me remets à vous et j’ai donc décidé de prendre cette section
Qu’entendez-vous faire pour satisfaire davantage ces jeunes qui vous font tant de confiance ?
Ils sont même déjà satisfaits. Comme je vous ai dis, je suis avec eux nuits et jours. Je leur viens en aide quand je peux, pas forcément l’aide financière, elle peut être morale. Chaque fois quand ils ont un problème ils m’appellent et me demandent ce qu’ils peuvent faire. Et, j’organise pour eux un très grand championnat dans le département, j’essaie d’acheter les motos pour quelques-uns, j’essaie de les trouver le job de temps en temps pour les occuper
Le message particulier à leur endroit, monsieur le président ?
Le message que je donne à ces jeunes c’est d’avoir espoir, parce que le président projette l’émergence du Cameroun pour 2035. 2035 n’est pas loin, parce que parmi ces jeunes il ya les 16, les 18ans, les 20ans… Ils vont tous certainement être là en 2035. Et quand on parle de l’émergence ce n’est pas forcément pour soi-même. Ça peut être pour les enfants qu’on a accouché, donc je les demande de persévérer, d’être patients et éviter le banditisme, et de vaquer normalement à leurs occupations
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