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© Camer.be : Propos recueillis par Yannick Ebosse
- 10 Aug 2015 08:05:22
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CAMEROUN :: Courses hippiques:Douala accueille une course internationale :: CAMEROON
Alors qu’on s’interroge sur les milliards de Fcfa affectés au fond de course pour le developpement de l’activité hippique au Cameroun qui ont pris, selon le Président de la Federation de Sport Equestre M. SOUAIBOU Bello BAH, depuis 20 ans une destination inconnue, l’annonce de l’acceuil prochainement à Douala d’une course internationale semble ravir plusieurs observateurs et camerounais amoureux des courses. Le PMUC (Pari Mutuel Camerounais) qui aura, il y a quelques tôt fait, d’emprisonner plusieurs adultes dans des paris sportifs de cheval n’en fini pas de recruter de nouveaux adeptes. Avec l’arrivée et l’organisation de course de chevaux en terre camerounaise, une nouvelle ère s’ouvre à la Federation Camerounaise de Sport Equestre.A bâtons rompus, le Président de la Federation Cameroun de se sport dévoile dans une interview tous les contours de cette compétition et les difficultés que rencontrent les courses hippiques confiné dans l’imagerie populaire à trois régions septentrionales du Cameroun.
Bonjour Monsieur SOUAIBOU Bello BAH, En votre qualité de président de la Federation de Sport Equestre, quelles sont les difficultés que vous rencontrez au sein de votre Fédération qui empêche l’émergence du sport équestre au Cameroun ?
Sincèrement nous avons des difficultés énormes. Surtout en équipements et installations. Nous n’avons pas un hippodrome en tant que tel car nous utilisons un terrain de sport comme hippodrome. A Garoua par exemple, avec l’organisation de la CAN qui arrive, le stade utilisé actuellement pour le sport équestre va être démoli pour la construction d’un stade moderne de football. Nous somme actuellement sans hippodrome. Heureusement que nous avons soulevé ce problème aux délégué du gouvernement et autres autorités administratives. Ils ont pris le problème au sérieux et nous ont déjà trouvé un terrain. Maintenant les moyens nous manquent pour construire un hippodrome digne de ce nom. C’est pourquoi je lance un appel vers les pouvoirs publics pour nous aider à construire cet hippodrome aux normes internationales.
Pourquoi votre fédération n’officie que du côté des régions septentrion ales et pas dans les villes telles que Yaoundé, Douala, Bafoussam ?
Vous savez le sport équestre est très complexe. Il faut un cheval pour faire des courses. Ce n’est pas comme le football qui nécessite l’achat d’un ballon à 2 000 Fcfa ou 3 000 Fcfa. Pour faire une course hippique, il faut en moyenne 60 chevaux. Ce n’est donc pas toutes les régions du Cameroun qui sont pourvues d’un tel nombre de chevaux. L’année dernière, nous avons voulu faire découvrir à nos frères de la partie Sud du Cameroun les courses hippiques. Malheureusement on ne s’est pas entendu avec un propriétaire de terrain à Douala. Mais cette année, cela peut-être possible grâce à un terrain de la société Camtel. Ce qui va permettre d’organiser à Douala la prochaine course hippique internationale au Cameroun pour faire découvrir à nos frères du Sud le sport équestre.
Peut-on connaitre dans combien de villes ou régions la Fédération du sport équestre est-elle représentée ?
C’était même l’objet de la subvention de la Fédération. Pour qu’il y ait Fédération, il faut minimum 6 ligues régionales. Hors l’on ne peut pas créer un Fédération dans une ville où il n’existe aucun cheval. La Fédération du sport hippique est logé dans la partie septentrionale du Cameroun (3 régions). Maintenant nous constatons déjà qu’il y a des chevaux à Douala, Yaoundé alors il est possible de créer des ligues régionales au niveau de ces 5 régions. Avec cela nous espérons que les techniciens du Ministère du Sport comprendront qu’il n’est possible de pratiquer ce sport que dans les villes où il existe des chevaux. On a suspendu notre Fédération pour la faible représentativité au niveau national. Aujourd’hui nous souhaitons qu’il soit signé des textes particuliers spécifiques au sport équestre par le Ministère des Ports et de l’Education Physique (MINSEP).
Comment sont organisés les propriétaires pour entretenir les chevaux et les rendre compétitifs le moment venu ?
Moi par exemple, je possède 10 chevaux. J’emploie un entraineur, des palefreniers et des jockeys. Mais ce n’est pas tout le monde qui possède ce nombre de chevaux. Celui qui n’en a qu’un seul a un entraineur, un palefrenier et un jockey pour une équipe minimum de trois pour un cheval.
Pour l’organisation des compétitions des courses hippiques, avez-vous des subventions ou la Fédération possède-t-elle un fond propre ?
A force de persévérance plusieurs sociétés commencent déjà à répondre au sponsoring. L’année dernière, nous avons eu comme sponsor ORANGE Cameroun qui a sponsorisé toute la saison hippique. Nous sommes en négociation pour reconduire ce soutien-là pour le championnat prochain. Maintenant plusieurs personnes commencent à sentir le sérieux avec la récente participation à la compétition internationale hippique du Nigéria et du Tchad. Avant l’on procédait aux cotisations entre membres pour organiser des courses. Imaginez-vous qu’on achète les chevaux, on les entretient, on paye le personnel et on sort encore de l’argent pour organiser des courses. Il est difficile de convaincre les membres de continuer. Mais avec le soutien des entreprises, le moral est bon et la mayonnaise commence à prendre.
Comment sont organisées les courses ?
Généralement nous organisons 5 courses. Des handicaps, des courses hippiques sur des distances de 1 000 mètres, 1 500 et 2 000. Ce sont des séries de courses de 10 chevaux, 13 ou encore cela dépend des chevaux présents à la compétition.
Aujourd’hui les courses hippiques attirent beaucoup de parieurs. Comment sont-ils organisés lors des compétitions que la Federation organise ?
Lors de nos differentes courses l’on organise souvent des paris sportifs sur les chevaux en course. Au Cameroun c’est le PMUC (Pari Mutuel Urbain Camerounais) qui possède le monopole dans ce domaine. Mais à la création de la Federation, il a été crée un fond de course pour l’élevage des chevaux au Cameroun. Dans ce projet de création d’un fond, il devait avoir la construction des hyppodromes. Cela fait aujourd’hui 20 ans que le PMUC existe et rien n’a été fait dans ce sens. L’on s’interroge même sur la destination de l’argent versée dans ce fond par le PMUC. Nous profiterons de cette tribune pour appeler les autorités à regarder le developpement de ce sport et la disponibilité de ce fond. Nous achetons et élevons des chevaux, en retour il faut que l’Etat nous aide egalement à perenniser ce volet au Cameroun.
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