Port de Douala : Les délais de passage préoccupent toujours
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Une mission de la Banque mondiale, en visite au Guichet Unique vendredi, a préconisé une réduction du temps de séjour des marchandises.

«Voir tout ce qui  a  été réalisé  au niveau  du port de Douala, des administrations, de la douane, du Guichet unique, tous les efforts pour réduire les délais de passage portuaire. Le temps de passage  d’un  container  qui arrive au port de Douala est relativement long par rapport à  d’autres  ports  africains.  »

Nicolas  Peltier-Thiberge,  directeur du secteur transport pour l’Afrique centrale et de l’Ouest, rappelait ainsi les raisons de la visite d’une mission de  la  Banque  mondiale  au port  de  Douala.  Et  vendredi 24  mars  2017,  le  chef  de mission  et  sa  délégation étaient  au  Guichet  unique des opérations du commerce extérieur (Guce) où ils ont visité  les  installations  de  la structure.

Guidés  par  le  directeur  général du Guichet unique, Isidore  Biyiha,  ils  ont  ainsi  pu suivre les explications sur les nouveaux  services  en  ligne du Guce qui facilitent la vie aux opérateurs. Ils ont aussi pu découvrir le processus de traitement  des  déclarations douanières exigées aux opérateurs. Ils se sont notamment enquis du délai de traitement des déclarations. Un délai qui s’est amélioré grâce au  système  informatique  Sydonia.

Ce  dernier permet  une  analyse en amont et répartit les dossiers  de  façon  aléatoire aux inspecteurs qui peuvent traiter 5 à 6 déclarations par jour. Interrogés sur la moyenne de déclarations traitées, les responsables du Guce ont parlé de 2000 par mois. L’autre critère qui a permis de réduire les délais est la meilleure répartition  des  dossiers  aux inspecteurs.  Si  auparavant l’un pouvait se retrouver avec 300 déclarations pendant que l’autre  en  recevait  90,  les chiffres ont été rééquilibrés et désormais on note une différence  de  deux  à  trois  déclarations  seulement  entre collègues.

Malgré  ces  bons  scores,  reconnus  par  Nicolas  Peltier-Thiberge,  il  a  quand  même déploré la longueur des délais de passage des marchandises au port de Douala, qu’il situe autour de 16 jours. Une éternité par rapport par exemple au port de Lomé au Togo, qui est à deux jours. Le chef de mission  reconnaît  que  l’ensemble de la chaîne pose problème. La question est donc de  savoir  où  se  situent  les goulots  d’étranglement.  En attendant, le directeur du secteur transport pour l’Afrique centrale  et  de  l’Ouest  de  la Banque mondiale a admis :

« Je crois qu’il y a de très bonnes choses qui ont été déjà réalisées.  Il  y  a  énormément d’idées,  notamment  autour de  la  Douane,  du  Guichet unique,  une  stratégie,  des systèmes  qui  ont  été  développés pour réduire ces délais et  donc  nous  essayons  de comprendre  en  tant  que Banque mondiale, partenaire du Cameroun, comment nous pouvons appuyer ces efforts pour améliorer la situation. »

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