Plan d’urgence : Aucun projet n’a démarré à l’Est
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Le ministre de l’Economie a été saisi la semaine dernière par l’élite de la région, au sujet des retards observés dans le démarrage des projets inscrit dans ce programme.

«Dans le chapitre du Plan d’urgence triennal, l’annonce de la construction de l’hôpital de référence à Bertoua et le bitumage de la route Bertoua-Batouri a suscité un réel espoir au sein des populations. Nous souhaitons que les blocages observés jusqu’ici soient levés afin que notre espoir soit entretenu et devienne une réalité».

Propos de Me Olivier Cromwell Bembel D’Ipack, maire de la commune de Bertoua 1er, par ailleurs président régional des Communes et villes unies du Cameroun (Cvuc). C’était à l’occasion de l’inauguration d’un bloc de 2 salles de classe à l’école primaire publique (Epp) de Mokolo 4, construite avec des fonds issus de la remise de la dette camerounaise par l’Italie, le 23 février 2017.

Dans son discours adressé à Louis Paul Motaze, ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, le porte-parole des maires de l’Est, après avoir apprécié les efforts du gouvernement pour le développement de l’Est, a remis un pli fermé à Louis Paul Motaze contenant certainement des doléances et des inquiétudes des  populations de l’Est au sujet du Plan d’urgence triennal. Le site devant accueillir l’hôpital de référence de Bertoua a certes déjà été identifié, mais rien de concret sur le terrain, deux ans après le lancement de ce plan d’urgence.

« En dehors de la route Bertoua-Batouri et l’hôpital de référence, il y a 100 logements sociaux prévus dans ce plan, mais rien ne bouge parce qu’apparemment, tous les marchés ont été octroyés à une seule entreprise dans les huit régions. Cette entreprise sous-traite des marchés avec d’autres entreprises locales qui n’ont ni l’expertise, ni les moyens financiers nécessaires. A cette allure, il y a lieu de craindre des retards dans l’exécution et même l’efficacité des travaux », s’inquiète une élite.

De son côté, Louis Paul Motaze a estimé qu’il n’y a pas des blocages. Pour le Minepat, les retards observés dans le bitumage de la route Bertoua-Batouri sont dus aux études approfondies qui doivent être réalisées par le ministère des Travaux publics, avant que le Minepat ne se saisisse du dossier pour la recherche des financements.

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