L’aide du gouvernement américain est accordée à quatre pays (Cameroun, Tchad, Niger et Nigeria).

Hier, l’ambassadeur américain Michael S. Hoza a annoncé un soutien des Etats-Unis au Cameroun, au Tchad, au Niger et au Nigeria, avec un paquet d’assistance de 40 millions de dollars (soit 20 milliards de F) sur trois ans,

pour directement aider les efforts de lutte contre Boko Haram et assurer la sécurité dans la région du bassin du lac Tchad. L’annonce a été faite à l’occasion du lancement du programme du Fonds mondial d’urgence pour la sécurité dans le cadre de la lutte contre Boko Haram, à l’hôtel Djeuga Palace de Yaoundé.

« Ceci est un témoignage ferme, concret et clair de l’engagement des Etats-Unis d’Amérique pour soutenir vos efforts, vos idées et le leadership afin d’assurer la sécurité dans la région du bassin du lac Tchad », a déclaré l’ambassadeur Hoza en présence d’une vingtaine d’experts en sécurité de ces quatre pays. Il a souligné que ce programme d’aide américain sera directement utilisé pour soutenir les efforts afin de combattre la menace dans la région du bassin du lac Tchad. Il a également souligné la tragédie provoquée par cette « bande de voyous » qui a commis d’innombrables victimes parmi les femmes, les hommes et les enfants dans leurs maisons, écoles, lieux de culte, et les entreprises.

« Nous présentons nos condoléances aux gouvernements et aux peuples du Cameroun, du Tchad, du Niger et du Nigeria, et aux familles et proches de ceux qui ont perdu leur vie ou qui sont encore portés disparus », a conclu l’ambassadeur.

Ce programme d’aide comprend une série d’activités de formations et d’équipements couvrant au niveau national les entités des forces de sécurité civiles de ces pays. Il aidera les quatre nations à développer la coopération entre différents ministères, la sécurité des frontières nationales et les stratégies de lutte contre Boko Haram. L’atelier de cette semaine est la première étape vers cet objectif. Le programme aidera également ces quatre nations à développer et améliorer les patrouilles frontalières rurales et les capacités de reconnaissance tactique pour les forces frontalières concernées au niveau national et de lutte contre le terrorisme.