Augmentation du prix du carburant, inflation généralisée et menace de grève
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Ainsi peut on résumer l’actualité après la hausse du prix du carburant à la pompe intervenue le Week end dernier. La presse y est revenue, chaque rédaction allant de sa sensibilité éditoriale

Le mot clé reste : Augmentation des prix du carburant. Cameroon Tribune, le quotidien de la capitale à capitaux publics estime qu’il s’agit de « L’autre ajustement qui s’imposait ». Depuis le 3 février dernier, le litre de super est passé de 730F à 840F et celui de gasoil de 720F à 828 F. L’information a été rendue officielle par un communiqué du Secrétaire général des Services du Premier ministre signé vendredi au terme d’une rencontre entre le gouvernement et les partenaires sociaux. Des mesures d’accompagnement, dont la revalorisation des salaires (5%) et du Smig sont annoncées. Et pourtant, pour la Nouvelle Expression, un autre quotidien paraissant à Douala, la capitale économique, « Le gouvernement décrète l’inflation généralisée ». Avec la dernière hausse des prix de carburant, ce sont tous les secteurs de la vie socioéconomique qui seront impactés, avec des prix qui vont s’envoler dans tous les sens, sans aucun lien avec la proportion de l’augmentation des prix du carburant. Les cris d’indignation de Lady Ponce. Yaoundé en état d’alerte. Les partis politiques et les syndicats dans la ligne de mire du pouvoir. En conséquence, L’Expression politique, un journal de Douala titre que « Yaoundé craint-il des soulèvements populaires ? ». Et pour cause, Emmanuel Mariel Djikdent, le préfet du Mfoundi, a alerté les services de sécurité de la capitale politique le 2 février dernier.

La Voix du Centre, un autre journal de la capitale met la pédale douce et estime « Un réajustement difficile mais nécessaire ». Face à une nouvelle augmentation des prix des produits d’hydrocarbure au Cameroun, officialisée par le gouvernement avec une hausse de 15% à la pompe, le président Paul Biya a mis en place des mesures stratégiques pour atténuer l’impact sur la population… Info Matin en donne une explication politique pour attribuer la situation à « Paul Biya dit non au FMI et la Banque mondiale ». Le président de la République rejette l’augmentation de 40% exigée par ces deux institutions financières et opte pour une majorité de moindre ampleur, soit 15%... les nouveaux tarifs ont pris effet ce 3 février, selon le communiqué du SG des services du Premier ministre, Séraphin Magloire Fouda.

En attendant, Le Temoin explique « Pourquoi les prix grimpent ». Face à la pression du FMI qui exigeait une suppression totale des subventions, le gouvernement privilégie une augmentation de 15%. (Défis Actuels P.3) « Réajustement maîtrisé ». Alors que, sous la pression e la conjoncture internationale et des bailleurs de fonds, notamment le FMI, l’on s’attendait à voir les prix à la pompe beaucoup plus haut, le gouvernement camerounais, sous l’éclairage du président Paul Biya, a choisi un réajustement quiprend en compte le portefeuille du camerounais moyen.

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