Marche du 22 septembre : La société civile exige la libération des militants du Mrc
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Selon le Collectif d’avocats qui défend les mis en cause, 421 manifestants sont toujours en détention.

Dynamique citoyenne, réseau de suivi indépendant des politiques publiques et les stratégies de coopération et la Coalition « Tournons la page » sont très préoccupées par le rétrécissement de l’espace citoyen, caractérisé depuis quelques semaines par les violations des droits de l’homme. Ces deux Ong s’inquiètent de la violation des libertés d’expression de réunions publiques et dénoncent des arrestations illégales, dont plusieurs militants du Mrc font l’objet depuis le 22 septembre 2020. C’est le cas de Maurice Kamto, le président du Mrc séquestré depuis le 17 septembre dernier à son domicile par des policiers et gendarmes.

Sans oublier l’arrestation et la détention des cadres de ce parti politique, parmi lesquels figurent Alain Fogue, le trésorier du parti et Olivier Bibou Nissack, le porte-parole du Mrc. D’après le bilan du 18 octobre 2020 fait par le Collectif d’avocats Sylvain Souop, 421 manifestants sont toujours en détention dans les commissariats de police et brigade de gendarmerie. Ces personnes parmi lesquelles 118 sont dans un statut juridique sans connu ne cessent de dénoncer les mauvaises conditions de détention auxquelles elles font l’objet depuis leur interpellation le 22 septembre 2020 pendant la manifestation pacifique organisée par le Mrc.

Dans un communiqué de presse signé le 16 octobre, les responsables de ces deux Ong exigent la libération immédiate et sans condition des Camerounais « illégalement »interpellés et « abusivement » détenus jusqu’à ce jour pour s’être pacifiquement exprimés conformément à la loi.

Dynamique citoyenne et la plateforme « Tournons la page » invitent les acteurs de la société civile à s’associer aux différents actions de mobilisation en vue d’une part pour la libération des personnes interpellées et d’autre part pour que le gouvernement puisse ouvrir un dialogue national inclusif, lequel dialogue devrait baliser les chemins d’une alternance politique souhaitée par les Camerounais.

Jean Marc Bikoko, le coordonnateur de « Tournons la page » et Felix Obam coordonnateur de Dynamique citoyenne précisent dans leur communiqué de presse que : le rôle de la justice dans un Etat dit de droit est de garantir et veiller au strict respect des lois par tous les citoyens. Ces lois selon les deux responsables de la société civile c’est le respect des engagements pris au niveau international par notre pays à travers la signature de certaines conventions internationales garantissant la liberté de manifestation et de réunion. Selon le collectif d’avocats Sylvain Souop, 556 personnes ont été interpellées.

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