Me Alice Nkom à Chantal Biya : “Il faut payer la pension de Germaine Ahidjo”
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Objet : plaidoyer pour le paiement des droits de pension de ta maman Germaine Ahidjo en qualité de veuve d'ancien président de la république.

Ma fille chérie,

C'est ta petite MUM qui, après moult réflexions et surtout n'ayant aucun moyen de relaie pouvant me conduire à toi a décidé de te faire tenir cette brève correspondance, avec l'espoir que tu la liras avec le cœur.

Ma fille,

Je viens te parler de ton autre maman, Germaine AHIDJO, première dame du Cameroun, épouse de feu le Président Ahidjo, exilée depuis toujours à Dakar au Sénégal où repose son tendre époux. Je viens te solliciter et surtout interpeler ta fibre maternelle, toi ma fille et fille de Germaine afin que tu voies dans quelle mesure intervenir et faciliter le paiement de ses droits bloqués depuis toujours au Cameroun sans que l'on ne sache les véritables raisons qui entretiennent cette injustice.

Ma fille,

Ta maman Germaine est aujourd'hui très malade. Le poids de l'âge s'ajoutant, elle traverse des moments extrêmement difficiles. Sous le poids d'un âge avancé, elle vit ses derniers jours sur cette terre et porte en elle l'amertume de n'avoir jamais perçu un seul FRANC CFA de ce qu'elle devrait avoir en sa qualité d'ancienne première dame du Cameroun. Les amis de son défunt époux qui subvenaient à ses problèmes n'étant plus aux affaires, elle se retrouve aujourd'hui esseulée, sans ressources et malade sans en disposer des moyens conséquents pour pouvoir se prendre pleinement en charge.

Ma fille ,

Je m'adresse surtout à toi parce que tu es une femme et tu es une mère. Ce que ta maman Germaine traverse aujourd’hui pourrait bien t'arriver demain car, nul ne peut prédire avec exactitude de quoi demain sera fait. Aucune situation n'est permanente. Tout ce que nous devons faire c'est de travailler à conditionner favorablement ces situations d'avenir auxquelles nous pourrions être confrontées. J'ai personnellement entrepris depuis des années plusieurs contacts, médiations et autres négociations avec l'espoir de voir aboutir ce dossier. Aujourd'hui, sans être parvenu à cet objectif, je suis à bout de force.

Je ne sais plus à quel saint me vouer. C'est fort de cet essoufflement que je viens vers toi ma fille, notre fille, afin que ce dossier te révolte au plus profond de toi et suscite cette indignation qui j'espère t'amènera personnellement à t'impliquer dans le paiement des droits de ta maman Germaine. Au moment où chaque jour qui passe la rapproche de plus en plus vers l'éternité empruntée par son tendre époux il y'a 31 ans, je te supplie ma fille de contribuer hâtivement à aider ta maman Germaine à se décharger de cette colère de n'avoir pas perçu ce qui lui revient depuis très longtemps, et d'être celle par qui elle pourra renouer avec quelques instants de bonheur avant qu'elle ne rejoigne son époux dans l'au-delà.

Ma fille,

Le temps presse ! Il faut faire vite. Je t'en supplie. Redonne du sourire à ta maman. Prends ce problème à cœur et résouds le ! Je crois en toi, et je sais que si tu le veux, tu le peux. En redonnant du sourire à ta maman bien qu'elle soit à l'épilogue de sa vie, ta bénédiction ne sera que plus grande. Ta maman qui t'aime !

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